World War Z

Marc Forster

L'histoire

Un jour comme les autres, Gerry Lane et sa famille se retrouvent coincés dans un embouteillage monstre sur leur trajet quotidien. La ville bascule dans le chaos...
Les gens s’en prennent violemment les uns aux autres et un virus mortel semble se propager.

Avec

Brad Pitt, Mireille Enos, Daniella Kertesz, Fana Mokoena, Abigail Hargrove, Sterling Jerins

Sorti

le 3 juillet 2013


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Brad Pitt et les zombies

 

Ça commence très mal, avec un petit déjeuner en famille tendance Ricorée, image d'Epinal du bonheur idéal américain. A vomir. On leur mettrait des baffes, à ce couple beau et tendre et à leurs deux fi-filles jolies et bien élevées, avec du caractère mais fragiles (une des deux est asthmatique…). Après, ça va mieux, il y a du chaos dans l'air, des voitures et des villes détruites, de la décroissance à plein tube, des zombies de série B (n'écoutez pas la campagne de pub parlant de recherches inédites sur les manières de se déplacer ou de manger de ces créatures, un zombie est un zombie, c'est à dire une sorte de mort-vivant qui fait peur mais qui fait bien rigoler aussi, surtout celui à la fin qui claque des dents, c'est à la limite du fou rire, et même pas nerveux…) et notre petite famille navigue dans cette petite apocalypse, symbolisant les bons américains, méritants, courageux, individualistes (enfin, pas tout à fait, ils font ami-ami avec une autre famille, latino parce qu'il faut montrer qu'aux USA, on accueille l'émigré. Bien propre sur lui, l'émigré, quand même).
Bref, évidemment, le père américain ne sombre pas. Il faut dire que c'est Brad Pitt. A la fois McGyver, James Bond, Rambo et le scientifique de Jurassic park. Il est beau, intelligent, super malin, super fort, avec le sens de l'humour, aimant sa femme et ses filles (et l'Humanité aussi au passage), il pilote les avions, il soigne une amputée, il fait le psychologue, il a le sens du sacrifice, il fait même du vélo (non !? si…)
Voilà, le scénario qui paraît au départ d'une banalité basique prend un peu de poids en cours de route, tout en restant compréhensible pour tout un chacun, la mise en scène privilégie le spectaculaire, s'embrouille un peu dans les scènes d'action (bien, la caméra qui s'affole lorsque tout part en vrille, mais il serait préférable que l'on comprenne ce qui se passe…) et semble plus maîtrisée dans les scènes intimistes.
Au passage, les grandes photos impressionnantes de villes en cours de destruction que l'on voit dans le métro et ailleurs, à part quelques métropoles américaines de seconde zone, ne sont que des publicités mensongères, on ne voit pas Rome ou Paris aux prises avec les zombies, ou bien de façon très, très, fugitive (une seconde pas plus).
Pendant tout le temps de la projection, il y a un petit plaisir parce que l'histoire, globalement, se tient (à de multiples invraisemblances près, mais il s'agit d'un film de zombies…) et se trouve à peu près correctement racontée, mais à l'issue de la séance, il ne reste pas grand-chose…

Vos commentaires pour ce film

Z comme zéro. Je me suis gardé d’observer la bande annonce, pour avoir la surprise, et bien les zombies, les morts vivants cela ne le fait pas ! Bien qu’il n’y ait pas de scène à n’en plus finir en termes d’action de poursuite, il n y a rien de croustillant ! Je pense que le livre doit être plus pertinent, les mots plus forts que les images peut être ! En tout cas cela ne dépasse pas le 3 sur 20, et pourtant je l’attendais ce film avec Didier R, qui a beaucoup plus apprécié !

Pierre L, le 5 juillet 2013

 


Avec ses longs cheveux blonds Brad Pitt a la lourde tâche de sauver le monde, l’action l’entraîne de Philadelphie en Inde, en Israël et au Pays de Galles.
Z veut dire zombies ou Zeke surnom des créatures autrefois humaines, le film alterne bien les moments d'action et de calme, un peu de suspense mais rien de bien extraordinaire, Brad Pitt porte le film à bout de bras, Brad Pitt trouve une solution, ce n’est qu’un répit et ce pourrait être le premier long métrage d’une trilogie ou autre, car comme le laisse entendre la voix off à la fin du long métrage «la guerre ne fait que commencer ».


Dominique P, le 1er août 2013

 

Envoyez votre commentaire