Two lovers

James Gray

L'histoire

New York. Leonard hésite entre suivre son destin et épouser Sandra, la femme que ses parents lui ont choisi ou se rebeller et écouter ses sentiments pour sa nouvelle voisine, Michelle, belle et volage, dont il est tombé éperdument amoureux.


Avec

Joaquin Phoenix, Gwyneth Paltrow, Vinessa Shaw, Isabella Rossellini, Moni Moshonov


Sorti

le 19 novembre 2008

La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Les histoires d’amour finissent mal, en général



 


Un serait le contraire de deux, et vice versa. Dans cette histoire d’amours, le problème ne vient pas de la solitude, mais des trios. Deux est alors le contraire de trois. Et lorsque les trios s’imbriquent, c’est la rengaine des histoires d’amour qui finissent mal, en général. Quoique, pas pour tout le monde : Sandra aime Léonard, qui aime Michelle, qui aime Ronald. Qui est comblé, qui tombe à l’eau ?
Et encore, restent hors champ ceux qui aiment Sandra…
Pour que cette chaîne sans fin éclate, il suffit finalement qu’un des êtres aimés se retourne vers celui (ou celle) qui l’aime, pour former un couple : le trio est mort. Il faudra un peu plus d’une heure et demie pour que cela arrive…
Sur cette trame de comédie, romantique ou burlesque, James Gray tisse un mélo qui se veut flamboyant, tragique, déchirant, beau comme des cœurs brisés ; le tout à grand renfort de scènes nocturnes en blues majeur, baignées par une lumière chaude et mélancolique et par une musique de circonstance. Selon son propre état, sans doute, on sera plus ou moins sensible à cette débauche de sentiments étalés comme s’il s’agissait d’adolescents : les personnages se comportent comme tels, avec des rapports aux parents qui ne paraissent pas très crédibles pour des trentenaires. On pourrait l’ignorer, et ne voir que les relations entre tourtereaux (et oui, d’accord, on a tous quinze ans quand on est amoureux), mais les deux couples de parents interviennent de façon trop importante dans le récit : du coup, voir Joaquin Phoenix se comporter, jusque dans son attitude corporelle, comme un teenager, a de quoi faire sourire, voir même atteindre l’hilarité, ce qui n’est probablement pas le but escompté.

   


Vos commentaires

Pour une fois tu es en deçà de la vérité!
j'ai vraiment gaspillé 5€!
et préviens les filles sur ton site que l'affiche est un leurre : le beau mec dessus ils ne l'ont pas mis dans le film !!!!
en plus un espèce ou une espèce de musique merdique tout du long dont on se demande si elle fait partie du film ou si c'est qu'ils ont oublié d'éteindre la télé ! moi ça m'a particulièrement gênée. Sans parler du sursaut dans le fauteuil quand ils sont arrivés en boîte "c'est plus de mon âge"
bref une soirée où nous aurions dû rester à la maison à papoter et surtout dire plein de bêtises sur les hommes (n'est-ce pas Martine ?)


Isabelle M. 24 novembre 2008

 

Je suis en décalage complet avec la presse qui donnait des critiques élogieuses sur ce film.
Il m'a paru assez ennuyeux et je me serais presque endormie si je n'avais pas eu ma charmante voisine pour me faire rire lors de scènes d'amour bien fades et parfois ridicules.

Le personnage principal Léonard est peu crédible en amoureux fou, il semble plutot mal dans sa peau, plus malade que dynamisé par ses rencontres amoureuses...De plus les parents angoissés par l'état psychologique fragile de leur fils l'infantilisent .
L'ambiance du film est triste, sombre.


Martine.B 30 novembre 2008

 

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