The town

Tous les ingrédients du polar romantique sont rassemblés, la bande de braqueurs de banques, la belle banquière braquée, les coups bien préparés, les gros calibres succédant aux rendez-vous galants, histoire de plaire autant aux amateurs de poursuites en voiture et de fusillades qu’à ceux (celles ?) des histoires d’amour contrariées (mais les sentiments renversent les préjugés, tout du moins au cinéma). Il y a aussi, bien sûr, le poids du destin, la volonté de rédemption, la renaissance après l’enfer, mais aussi la police larguée alors que l’on croit le contraire, les petites pointes d’humour placées aux instants stratégiques. Les personnages secondaires n’échappent pas aux données immuables de ce genre de récit, le flic sadique, le copain déjanté du héros, l’ex-copine du héros qui se sacrifie ou trahit parce que, franchement, la vie sans amour ne vaut pas d’être vécue…
Bref, rien de nouveau, rien de transcendant, mais aucun ennui non plus, ça tourne sans effort, c’est parfaitement bien huilé, plutôt élégant, gentiment divertissant. Mais on peut être en droit d’attendre autre chose de Monsieur Affleck…