Tout pour être heureux

Cyril Gelblat

L'histoire

Après 10 ans de mariage, Antoine quitte Alice pour une histoire sans lendemain. Lorsque sa femme lui confie par surprise la garde de ses deux filles pendant 15 jours, il se retrouve à faire face à un continent inconnu... Ses enfants !

Avec

Manu Payet, Audrey Lamy, Aure Atika, Jaïa Caltagirone, Rafaèle Gelblat

Sorti

le 13 avril 2016


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Peut-être pas tout,
mais un peu quand même

 

Est-ce une comédie ? Si l'on pose la question, c'est que la réponse n'est probablement pas tranchée. Le film navigue entre l'étude de mœurs, la chronique d'une séparation sur un mode doux-amer, la comédie (ah, tout de même !) et le "feel good movie" comme on dit dans les dîners branchés (ou pas, d'ailleurs). Ses détracteurs diront que c'est très parisien, bobo (les deux personnages sont avocat et producteur de musique (fauché, le producteur, mais producteur quand même)) et nombriliste. Ses défenseurs (j'en suis) diront que c'est souvent bien vu, pas si attendu que ça, et émouvant, au final. Manu Payet n'est pas un beau gosse de plus, il n'est pas non plus un amuseur qui se croit tout d'un coup acteur, il en fait peu sans être fade, il est tout à fait crédible. Son personnage sonne juste, entre petites lâchetés et jolies délicatesses. Le scénario construit autour de lui fait quelques embardées, et mine de rien, passe doucement de la triste mais prévisible histoire d'une rupture à celle de la découverte d'une nouvelle relation, mais pas celle que l'on croit : ce n'est pas une comédie romantique. Les deux petites filles prennent de l'importance au fur et à mesure de l'avancée du récit, sans minauder. Elles paraissent plutôt naturelles, drôles parfois, curieuses et sympas, exaspérantes aussi, des enfants en somme (l'une d'elles est la fille du réalisateur, ça aide).
Ça n'est pas le film de l'année, c'est un peu pauvre question mise en scène, mais cela pose quelques questions, fait rire et s'émouvoir.

 

Vos commentaires pour ce film

Le film tient la route,
La mère (Audrey Lamy) n’est pas victimisée, le père (Manu Payet) est crédible
La chanson du générique de fin, « Salut les amoureux » n’est pas de Joe Bel, c’est une chanson de Joe Dassin.
Un film sympa avec une fin qui n’est pas utopique.


Dominique P, le 11 mai 2016

 

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