Terminator Renaissance

McG

L'histoire

En 2018, John Connor, âgé de 30 ans, leader charismatique de la résistance humaine face aux machines, mène une lutte à mort pour sauver ce qui reste de l'Humanité...


Avec

Christian Bale, Sam Worthington, Anton Yelchin, Bryce Dallas Howard, Moon Bloodgood

Sorti

le 3 juin 2009

La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

John Connor n’est pas drôle.

 

 

Mais qu’allais-je donc faire face à Terminator ?
Le premier, très premier degré, était sans intérêt, sinon de poser les bases d’une longue saga, interminable puisque avec l’acceptation des voyages dans le temps, tout est possible, y compris le pire.
Le deuxième, avec le retournement du "personnage" Terminator, prenait un peu de volume question scénario, et on devinait une pointe d’humour derrière l’impassibilité apparente de chouarzénéguerre (…).
Le troisième, basé sur l’affrontement entre le vieux Terminator en bout de course et la sexy T-X, basculait du côté de la parodie, et c’était parfois à hurler de rire.
Ces trois épisodes avaient en commun de présenter le monde avant la prise de pouvoir par les machines, et les Terminator, sorte de super-robots envoyés du futur, avaient un aspect humain. C’étaient eux les vrais héros, bien plus que le pâle John Connor, "futur chef de la résistance contre les machines".
Ce quatrième opus se passe intégralement après l’apocalypse qui a vu la défaite des humains, et dès lors, John Connor ex-futur-chef-de-la-résistance, maintenant chef tout court (enfin, presque, plutôt emblème), est le héros principal. Humour inexistant, charisme en berne, intérêt nul. Les machines ressemblent à des machines, les Terminator sont relégués à l’état de vestiges historiques, juste là pour faire semblant d’assurer la continuité. La vraie nouveauté, c’est le personnage issu d’on ne sait trop où, mystérieux mais pas trop, dont on se demande longtemps s’il est du côté des gentils humains ou des méchantes machines. Nouveauté un peu rancie, largement déjà vue par ailleurs, en beaucoup plus incertain, avec beaucoup plus d’ambiguïté.
Pour le reste, c’est une succession de combats déséquilibrés mais où le plus petit l’emporte souvent, une avalanche de gros boums et autres pif paf. Malgré l’ambiance un peu glauque, les couleurs froides et les décors post-apocalyptiques, tout cela a un aspect très ludique où il faut dégommer tout ce qui bouge, à vrai dire sans beaucoup de frissons. Les scénaristes, sans s’emmêler les crayons, ne renouvellent pas franchement le récit, très codifié : à la fin, la bataille est gagnée mais pas la guerre, on peut espérer (ou redouter) un Terminator 5, puis 6, puis 7…

 

 

 

 

Vos commentaires

Ouais c'est pas drôle, mais quelle ambiance dans ce scénario mince en dialogue, dont l'auteur a enrichi les scènes de flash-back sur les 3 précédents Terminator. C'est une suite qui mérite d'être vue pour ceux qui n'ont pas dit stop avant ! Puis enfin nous voyons John C, adulte, c'est pas mal quand même au bout du 4ème !

Pierre L. le 10 juin 2009

2018 Pour ce Quatrième volet de la saga, il faut se faire à l'idée que ce n'est plus tout à fait le Terminator tel qu'on le connaissait.
Dans un futur proche, un univers complètement détruit, bataille contre les robots transformer, explosions, feux, bombardements d'effets spéciaux avec un méchant T800 à l'effigie de Schwarzenegger.
L'atmosphère apocalyptique est très bien rendue, un film d’action spectaculaire à défaut d'être surprenant

Dominique P. le 15 juin 2009

 

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