Le Temps d’Aimer

Premier film "en costumes" pour Katel Quillévéré, ou au moins d'une autre époque, avec un récit inspiré de la véritable histoire de sa grand-mère. La réalisatrice a-t-elle été impressionnée par le sujet, familial et donc peut-être un peu lourd à porter ? Ou bien s'est-elle laissée embarquer dans l'aspect mélodramatique de l'histoire, que n'aurait pas renié Douglas Sirk (Tiens, celui-ci a réalisé un film du même titre…) ?
Le film est un peu trop classique, comme empesé, particulièrement dans sa première partie, à l'image d'Anaïs Demoustier, qui semble mal à l'aise dans son costume de bretonne. Tout est trop expliqué, et on se prend à rêver d'un film qui commencerait bien plus tard dans le récit, où les choses viendraient s'éclairer sans qu'elles soient exposées à ce point. On finit par se laisser prendre sur la fin, mais c'est un peu tard.