Still Alice

Richard Glatzer, Wash Westmoreland

L'histoire

Mariée, heureuse et mère de trois grands enfants, Alice Howland est un professeur de linguistique renommé. Mais lorsqu’elle commence à oublier ses mots et qu’on lui diagnostique les premiers signes de la maladie d’Alzheimer, les liens entre Alice et sa famille sont mis à rude épreuve.

Avec

Julianne Moore, Kristen Stewart, Alec Baldwin, Kate Bosworth

Sorti

le 18 mars 2015


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Still Julianne

 

Les films "Se souvenir des belles choses" et "Loin d'elle" traitaient eux aussi de la maladie d'Alzheimer, précoce ou non. Ils privilégiaient les relations entre les personnages, et n'étaient sans doute pas très précis sur l'évolution de la maladie en elle-même, mais ils avaient tous les deux le mérite d'avoir derrière la caméra une véritable réalisatrice (Zabou Breitman pour le premier, Sarah Polley pour le deuxième), ayant des partis pris sur la façon de conduire le récit.
Dans ce "Still Alice", on suit, de plus en plus assommé par la dégradation, le parcours d'une femme brillante, prof de fac en linguistique, et tout est balisé, attendu, du premier mot oublié à l'hébétude finale. On se croirait devant un film de commande chargé d'exposer les ravages de la maladie avant un débat entre scientifiques, comme au (bon) vieux temps des dossiers de l'écran. Les personnages secondaires sont complètement sacrifiés, rigidifiés chacun dans une attitude : le mari n'assumant pas, la fille aînée éplorée, la cadette bougonnant mais assurant quand même, le médecin très professionnel…
Et Alice ? Alice n'existe pas tout à fait, c'est surtout Julianne Moore à la recherche d'un oscar (bingo !), elle est parfaite, trop parfaite en femme parfaite avant la maladie, puis déclinant toutes les variations de la douleur, du désespoir, de l'abattement… C'est tellement impeccable qu'on finit par s'ennuyer, malgré quelques petites piques d'émotion qui viennent chatouiller les glandes lacrymales (mais avec la musique qui va bien et les regards désolés, c'est un peu facile, non ?) Ça n'est plus "Still Alice", mais "Still Julianne"…

Vos commentaires pour ce film

Elle perd un peu la mémoire, un peu plus, puis vraiment beaucoup,
Un sujet grave traité simplement avec des bons acteurs.
Sa dernière conférence face à des familles concernées par la maladie, s’avère être « la scène » du film.
Alec Baldwin (John) mari touchant mais toujours occupé.
Kristen Stewart (Lydia) prestation subtile dans le rôle de la fille rebelle.
Julianne Moore (Alice) positive et inventive face à sa maladie.
Ce sujet douloureux est traité avec beaucoup de finesse.


Dominique P, le 11 avril 2015

 

Envoyez votre commentaire