Somebody up there likes me

Bob Byington

L'histoire

Max ne prend pas une ride. Il glisse avec une égale nonchalance sur les vicissitudes de la vie, mariage, divorce, paternité, succès et banqueroutes. Sous l’œil perplexe de sa seconde femme Lyla et de son acolyte Sal, il trimballe à travers l’existence son éternelle jeunesse et une mystérieuse valise en plastique bleue.

Avec

Nick Offerman, Keith Poulson, Jess Weixler, Stéphanie Hunt, Marshall Bell

Sorti

le 23 janvier 2013

La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Décalage terne

 

Celui qui est au-dessus et qui l'aime bien (et non pas "comme lui", comme j'avais pensé dans un premier temps (like, likes…) mdr m'a envoyé celle qui m'a corrigé…) lui a sans doute laissé cette valise bleue, qui n'a rien d'exceptionnel vue de l'extérieur mais que le personnage principal ouvre de temps à autre, pour se prendre un bain d'air pur ou de poudre de perlimpinpin et youp la boum, petite cure jouvence, les années passent sans altérer son apparence de jeune abruti doucereux et dédaigneux à qui on mettrait bien deux ou trois claques pour lui apprendre la délicatesse. Une vague ressemblance avec Emmanuel Mouret, en encore plus pénible…
Il erre donc dans la vie, d'un mariage raté à un enterrement sans classe, la fin laissant entendre que tout peut recommencer à l'identique. Mais cette errance ne touche pas, tout est montré avec un désir évident de recul, de décalage, de froideur, comme un refus d'humanité. Les personnages n'existent pas vraiment dans cet univers calculé, aux couleurs ternes, sous un soleil fade, dans une déprime atone.
Certes il s'agit d'un film d'auteur, doté d'une criante originalité. Mais tant de détachement et un personnage principal antipathique ne permettent pas de s'intéresser à l'histoire.

 

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