La solitude des nombres premiers

Saverio Costanzo

L'histoire

1984, 1991, 1998, 2007. Autant d'années qui séparent la vie de Mattia et d'Alice. Deux enfances difficiles, bouleversées par un terrible événement qui marquera à jamais leur existence...

Avec

Alba Rohrwacher, Luca Marinelli, Martina Albano, Arianna Nastro, Tommaso Neri, Vittorio Lomartire

Sorti

le 4 mai 2011

La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Mal-être déstructuré

 

On a du mal, au début, à faire le lien entre tous les personnages, qui au fur et à mesure de l’avancée de l’histoire se révèlent être les mêmes, à différentes périodes de leurs vies. Le récit est volontairement déstructuré, passant d’une année à l’autre, revenant par flash-back sur des épisodes passés, pour expliquer le mal-être d’Alice et de Mattia. Le traumatisme initial est bien différent pour chacun d’eux, un accident a rendu boiteuse Alice tandis que Mattia a perdu sa sœur jumelle. Mais dans les deux cas, c’est probablement parce qu’on attendait trop d’eux que le pire est arrivé. Ensuite, ils se rencontrent en pointillés, et finissent par tisser une sorte d’amitié amoureuse, portant chacun le poids de leur différence, ayant un mal terrible à affronter le monde extérieur. Sans doute le livre donnait quelques pistes pour comprendre ou pour s’attacher à ces deux personnages, ce que ne fait pas le film. Le fouillis scénaristique et la musique effroyable détruisent toutes les émotions potentielles. Dans la dernière partie, Alba Rohrwacher parvient à sauver quelques scènes, mais l’ensemble s’est de toute façon perdu en route.

 

 

 

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