Seven sisters

Tommy Wirkola

L'histoire

2073. La Terre est surpeuplée. Le gouvernement décide d’instaurer une politique d’enfant unique, appliquée de main de fer par le Bureau d’Allocation des Naissances, sous l’égide de Nicolette Cayman. Confronté à la naissance de septuplées, Terrence Settman décide de garder secrète l’existence de ses 7 petites-filles.

Avec

Noomi Rapace, Glenn Close, Willem Dafoe, Marwan Kenzari

Sorti

le 30 août 2017


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Sept fois trop lourd

 

Il sera une fois une ville bien triste, envahie par la police, séparée en deux univers, l'un sera rempli de pauvres ou pas très riches qui défilent à toute vitesse dans des rues grises, l'autre sera un assemblage de très grosses entreprises où des gens hyper stressés s'envoient des vacheries en souriant (ou pas). C'est d'une originalité à peu près nulle. Les films de SF montrant une telle société sont légion. Bien sûr, dans ce futur effroyable et très codifié, il y a au choix, un fléau type virus ou bien une robotisation extrême ou bien un très grand méchant qui veut : prendre le pouvoir (ou l'a déjà), réduire le monde en esclavage, se faire des couilles en or et s'en prendre à une population faible et vaguement hors-la-loi, émigrés ou malades (ou les deux). Ici, le point de départ n'est pas inintéressant, puisqu'il s'agit de la surpopulation, présente ou à venir. La politique appliquée est celle de l'enfant unique. Les frères et sœurs ne sont donc pas les bienvenus, c'est le moins qu'on puisse dire. L'exposé de tout cela est particulièrement laborieux et quand on arrive au fait, il y a de quoi se taper le coquillard : des septuplées sont cachées par leur grand-père. Septuplées, sept sœurs, pas une de moins. Et comme c'est la même actrice qui fait tous les rôles, on peut se dire, dans le désordre : c'est toujours six comédiennes de moins à recruter, bonjour les scènes à tourner sur fond vert, et au bout d'une heure, suis-je toujours le seul à confondre la cinquième avec la septième ? Le scénario est censé réserver quelques surprises en fin de course, mais le souci c'est qu'à force de multiplier les chausse-trapes, les révélations et les retournements, le sentiment qui prédomine est celui de l'incohérence. La mise en scène fait dans l'artillerie lourde, la cavalerie bruyante et le manque de nuances. C'est à peine divertissant, de temps à autre un rire nerveux s'échappe : ils ne vont pas oser, quand même ? Ah, si. Très dispensable, au final.

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