A serious man

Joel Coen, Ethan Coen

L'histoire

Luttant désespérément pour trouver un équilibre alors que les ennuis s'accumulent autour de lui, Larry cherche conseil auprès de trois rabbins. Qui l'aidera à faire face à ses malheurs et à devenir un mensch, un homme bien ?

Avec

Michael Stuhlbarg, Sari Lennick, Richard Kind, Fred Melamed, Aaron Wolff, Jessica McManus, Adam Arkin

Sorti

le 20 janvier 2010

La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Et alors ?

 

 

 

 

Le début est tonitruant, une sorte de prologue qui n’a rien à voir avec la suite (quoique…) vous fait même douter sur les capacités du projectionniste (se serait-il trompé de bobine ?), suivi du vrai commencement, où l’on découvre des personnages hauts en couleurs, des trognes de cinéma comme on ne fait plus, une famille complètement dézinguée : base parfaite pour un récit typiquement "Coen", chouette, on ne va pas voir passer le temps, et ce sera le premier bijou de cette année.
Deux heures plus tard, on se demande encore quand l’histoire va démarrer, et que veulent dire toutes ces allusions, ces bribes de récits sans queue ni tête, et toutes ces têtes de juifs que l’on croirait sorties d’un manuel d’un temps que l’on croyait oublié "comment reconnaître un juif ?", est-ce grotesque, nostalgique, faut-il avoir des pré-acquis sur la culture juive pour comprendre ? Un des personnages (un rabbin) raconte une histoire plutôt étrange et drôle (un peu) à un pauvre homme venu lui demander conseil, qui ne comprend pas où le rabbin veut en venir, il lui demande, alors, qu’est-ce que tout cela veut dire ? pourquoi me la racontez-vous ? Et le rabbin n’a pas de réponse autre que la phrase mise en exergue dans le prologue : il faut accepter de ne pas tout comprendre…
D’accord, mais à ce point, on est en pleine frustration, d’autant plus que les personnages ont un potentiel comique assez lourd, que certaines scènes trouvent un rythme et font tout d’un coup décoller le film, mais hélas, il retombe très vite, et la fin est à l’image de l’ensemble : pourquoi s’arrêter là, en plein milieu d’une phrase ? rien n’est abouti, ce n’est pas triste, ce n’est pas joyeux, c’est juste splendidement creux, ça fait le délice des critiques professionnels des journaux dit intellectuels qui vous font sentir que vous n’êtes qu’un benêt. Non, pas benêt, simplement lucide, les frères Coen ont le droit de se faire leur propre thérapie (puisque de leur aveu même, le film est plein de références à leur enfance) sans parvenir à toucher leur public habituel… (mais d’ailleurs, peut-être n’y pensaient-ils même pas)

 

 

 

 

Pas encore de commentaires pour ce film

 

Envoyez votre commentaire