Et dire que dans sa totalité,
le film dure plus de cinq heures… Découpé en
épisodes, cette première partie s'étale tout
de même sur un peu plus de deux heures… interminables.
Les quatre personnages de femmes ne sont pas en cause, ni ce qui
est montré de leur amitié, de leurs fêlures,
leurs interrogations sur la vie en général, sur le
couple en particulier : tout ceci semble plutôt bien écrit,
très japonais par certains aspects, plus universel par d'autres.
Mais la mise en scène est atone, elle consiste en une longue,
très longue succession de champ contre-champ, tout est filmé
à la même hauteur, les cadres varient très peu,
l'image est surexposée en permanence, parfois floue, la prise
de son ne met pas en valeur les dialogues, tous les sons extérieurs
sont comme amplifiés, et quelques scènes s'en trouvent
assez insupportables à visionner. Heureusement, de nombreuses
autres, moins sonores, permettent de somnoler, voire de carrément
s'endormir. La suite, Senses 3, 4 et 5 sort très
prochainement sur les écrans français… vous
me raconterez ? Ou pas.