Rumba *

Dominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy

L'histoire

Fiona et Dom sont instituteurs, partagent une passion pour la danse latino et sont très amoureux.
Une nuit, de retour d'un concours de danse, ils tentent d'éviter un suicidaire maladroit, planté au milieu de la route. Leur voiture s'écrabouille contre un mur. Et leur vie bascule...

Avec

Dominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy

Sorti

le 10 septembre2008

La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Engrenage infernal
mais joyeusement créatif


L’univers de Dominique Abel et de Fiona Gordon, aidés par Bruno Romy, est vraiment particulier, unique en son genre, quelque chose entre les films très glauques de Roy Andersson, le burlesque à la Chaplin et l’aspect coloré et pétulant de certaines œuvres d’Almodovar.
Après le petit bijou d’inventivité qu’était Iceberg, l’effet de surprise est un peu estompé dans cette Rumba. On retrouve l’expressivité des corps des comédiens, le goût pour l’absurde des situations, le côté extrêmement théâtral de la mise en scène. Ce qui surprend ici, et permet aux auteurs de se renouveler, c’est un aspect sombre, désespéré malgré la débauche de couleurs. La descente aux enfers, la succession de catastrophes, comme un enchaînement fatal et inéluctable, mène les personnages au fond du gouffre.
Pour peu que l’on se laisse entraîner dans cet univers bariolé, très codé, chorégraphique, la dégringolade est absolument réjouissante, et même si elle laisse un arrière goût de malaise, l’aspect créatif l’emporte. Longue vie au trio de réalisateurs et vivement le prochain !

   

Vos commentaires

Un délicieux moment. J'y repense avec le sourire. La dérision absolue de la vie. Finalement, ce qui se passe est dramatique et on sourit parce que c'est drôle, coloré, poétique et absurde.
Ça ressemble beaucoup à du Tati (pas les magasins, le cinéaste. Tiens, d'ailleurs, j'ai tapé "tati" sur google pour voir qui gagnait entre le grand marché et mon oncle ... et c'est ... le grand marché. Les doigts dans le nez.). En même temps, Tati, ça m'ennuie un peu au bout d'un moment. Là non !

Thierry D. le 12 octobre 2008

 

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