Renoir

Gilles Bourdos

L'histoire

1915. Sur la Côte d’Azur. Au crépuscule de sa vie, Auguste Renoir est éprouvé par la perte de son épouse, les douleurs du grand âge, et les mauvaises nouvelles venues du front : son fils Jean est blessé… Mais une jeune fille, Andrée, apparue dans sa vie comme un miracle...

Avec

Michel Bouquet, Christa Theret, Vincent Rottiers, Thomas Doret

Sorti

le 2 janvier 2013

La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Sans vibrations

 

La peinture, je n'y connais rien... Je ne réagis que par émotions, les tableaux d'un peintre me touchent, ou pas. La peinture d'Auguste Renoir ne fait partie de celles qui m'émeuvent particulièrement mais j'y vois tout de même une lumière particulière, une certaine liberté avec les formes, une vision joyeuse, presque hédoniste, de la vie, une célébration des rondeurs féminines.
Le film ne rend pas vraiment compte de tout cela. Le peintre, déjà au faîte de sa célébrité, est montré comme un vieillard plein d'expérience et légèrement pontifiant. Les images, très belles mais un peu figées, manquent de vie, de vibrations. De l'ensemble se dégage une impression de sacralisation de l'artiste, surtout que Michel Bouquet, dans ce rôle, n'est pas très inventif. Son texte très écrit, ne l'aide pas, probablement, à installer tout ce qui pourrait donner de la vie à son personnage, des doutes, des peurs, des éclats...
Les deux jeunes, Jean Renoir le futur cinéaste et sa muse, joués par Vincent Rottiers et Christa Théret, ne paraissent pas très crédibles, trop contemporains dans leur façon de parler, de bouger.
Ce qui reste à l'issue de la projection, c'est l'impression d'avoir vu un très beau livre d'images sur papier glacé, et cela malgré le soleil...

 

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