Quelques minutes après minuit

Juan Antonio Bayona

L'histoire

Conor a de plus en plus de difficultés à faire face à la maladie de sa mère, à l’intimidation de ses camarades et à la fermeté de sa grand-mère. Chaque nuit, pour fuir son quotidien, il s’échappe dans un monde imaginaire...

Avec

Lewis McDougall, Sigourney Weaver, Felicity Jones, Toby Kebbel, Liam Neeson

Sorti

le 4 janvier 2017


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Remède simpliste à la tristesse

 

A minuit sept très précisément, un arbre gigantesque fait irruption dans la vie rêvée, ou dans les rêves éveillés, ou dans l'imaginaire, tout simplement, d'un enfant vivant avec sa mère malade. Très malade. C'est une sorte de BGG (Bon Gros Géant) qui l'aide à surmonter les épreuves de la vie, et la vie peut être très cruelle, en plus d'être décevante et pas simple à comprendre. Qui sont les gentils, qui sont les méchants… On se demande un peu pour qui est destiné ce film, spectaculaire mais pas tant, au final. Les adultes risquent de trouver l'histoire un peu simple, malgré la bonne volonté de montrer l'ambiguïté et la complexité du monde où nous vivons. La philosophie déployée a plus à voir avec les croyances ou l'acceptation de la perte pour mieux vivre sa propre vie qu'une véritable réflexion sur le deuil à venir, la douleur et les aides nécessaires pour la supporter. Les enfants au contraire chercheront des repères, seront peut-être choqués par la tristesse (et la maman, elle meurt ? Ben oui…), par certaines scènes plutôt épouvantables et le manque total d'humour. Et puis, le personnage imaginaire comme remède à la mélancolie, ça n'est pas très nouveau.

 

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