Quelque chose à te dire °

Cécile Telerman

L'histoire

Dans la famille Celliers, ce n'est pas l'harmonie totale : coups de chaud et secrets bien gardés. L'irruption d'un flic dans la vie de l'une des filles viendra tout chambouler.


Avec

Mathilde Seigner, Pascal Elbé, Olivier Marchal, Charlotte Rampling, Patrick Chesnais

Sorti

le 27 mai 2009

La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Consternant

 

 

 

 

 

Au bout de cinq minutes de projection, il est légitime de se dire, non, c’est une erreur, je n’ai rien à faire ici, même Terminator dans la salle d’à côté, ce serait mieux ; et dans un autre genre, dans un autre cinéma, le dernier Lars Von Trier devient tentant... Mais les fauteuils sont confortables, et en cette soirée de finale de championnat de rugby, il n’y a que des femmes dans la salle (à part moi…), les parfums sont agréables, il y a des chuchotements (pas de cris, faut pas exagérer)…
Bref, on reste.
Au premier degré, c’est une histoire familiale abracadabrante, aussi crédible qu’un mauvais conte de fées, ressemblant à un feuilleton de l’été télévisuel en plus court (ouf). Lorsque les deux futurs amoureux se rencontrent, même si vous ne les avez pas vus sur l’affiche, les regards et la musique romantique vous font bien comprendre que ces deux-là vont s’aimer d’un amour éternel. Lorsque l’un d’eux fait une découverte bouleversante, c’est forcément dans une pièce secrète, mise à jour sous l’effet d’une étreinte… Le tout est formidablement mal joué : dialogues écrits, anti-naturels, débités sans conviction par des acteurs dont les personnages ne sont que des clichés, sans aucune surprise.
Le second degré arrive assez vite : dans chaque scène, on peut s’amuser (mollement, mais il faut bien s’occuper) à deviner avec quelques secondes d’avance, ce qui va se passer. Neuf fois sur dix, on a raison. Les révélations, les secrets bien gardés, les différents rouages du récit, tout cela est balisé, repérable à des kilomètres, comme un Almodovar pour les nuls.
Tiens, Almodovar : voilà le troisième degré. Tenter d’imaginer ce que le maître espagnol, même en petite forme, aurait fait d’un tel scénario, c’est voir un autre film, plein de mystères, de cadavres dans les placards, de personnages à double face, de bouleversements dans la narration, du cinéma en somme.
Pour cette chose commise par une industrie cinématographique française qui sait s’y prendre pour dégoûter son public, on est sans doute bien plus proche d’une esthétique télé, une histoire pré mâchée pour téléspectateurs fatigués du dimanche soir. Dans le générique de fin, on peut voir que le film est produit par TF1, entre autres. Je ne rajouterai rien de plus.

 

 

 

Vos commentaires

Un film sur les relations d’une famille bourgeoise dont les membres ne savent pas exprimer leurs sentiments.
Dialogues bien écrits, ponctués d’humour qui tombe parfois dans le mélo, méchants mais drôles, à voir pour ces répliques bien placées


Dominique P. le 9 juin 2009


avis d'une téléspectatrice du dimanche soir pas fatiguée... je suis allée le voir un jeudi soir (ceci explique cela !) et ce fut un moment de détente agréable avec une Charlotte Rampling qui m'a fait rire (jaune souvent car l'histoire n'est pas si irréelle que ça, quoique tu en penses !); d'accord la rencontre amoureuse est cousue de fil blanc mais les dialogues relèvent les manques du scénario;et il y a Olivier Marchal et Pascal Elbé les filles.......
Isabelle M., le 13 juin 2009

 

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