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Vos
commentaires
C’est peut-être bien,
mais je n’ai pas aimé ce portrait de ce monde barbare, où
la violence, la drogue, la hiérarchie féroce, les abus sexuel
dominent.
Le calvaire commence, pour s’en sortir Malik va devoir se montrer
plus malin que les autres, il apprend vite, très vite, découvre
tous les rouages des jeux du pouvoir afin de les exploiter à son
profit, au delà du bien et du mal.
Cette histoire d’apprentissage est éprouvante pour le héros
mais aussi pour nous, la nature humaine n’est pas tendre. La mise
en scène oppressante nous prend et nous intéresse à
la vie dans et hors de la prison.
Dominique P. 1er septembre 2009
Du vrai cinoche.
J'ai failli éborgner ma voisine en voulant me protéger
de quelques giclées d'hémoglobine ... j'ai souri aussi,
j'ai eu peur, j'ai été choqué, secoué par
l'histoire mais bien au delà par l'idée que cette histoire
est crédible.
Un doute à la fin, on se demande si c'est possible, autant de violence,
de corruption, de non-droit, ... en France ... on se dit, bien sûr,
la sur-population carcérale, les rapports de forces, les conditions
de vie odieuses, honteuses, ... mais, là tout de même ...
... et puis si, c'est possible, c'est même sûrement comme
ça que ça se passe. Des fois. Et c'est déprimant
..
Ce qui est troublant et traité magnifiquement aussi, c'est la dimension
humaine, sensible du processus qui transforme le petit zonard, limite
sympatoche, en caïd, ... Bien sûr il y a les "systèmes",
les organisations (grand banditisme, maffia ..), les clans mais il y a
aussi tous ces sentiments humains qui rendent ça possible : la
peur, les exigences de la survie, les cauchemars, l'honneur, l'amitié,
....
C'est d'autant plus flippant que ces sentiments nous ramènent à
nous, à des gens ou des circonstances qui pourraient nous être
proches. Ce n'est pas un "autre monde".
Thierry D. 6 septembre 2009
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