![]() |
Prometheus * Ridley Scott |
|
L'histoire Une
équipe d’explorateurs découvre un indice sur l’origine
de l’humanité sur Terre. Cette découverte les entraîne
dans un voyage fascinant jusqu’aux recoins les plus sombres de l’univers.
Là-bas, un affrontement terrifiant qui décidera de l’avenir
de l’humanité les attend. |
||
Avec Noomi
Rapace, Charlize Theron, Michael Fassbender, Idris Elba, Logan Marshall-Green |
||
Sorti le 30 mai 2012 |
|
|
La
critique d'al 1 |
|
|
Vos commentaires pour ce film Nom
de code : 30-05-12. Mission : visionner sans plus attendre Prometheus,
15 après Alien, La Résurrection, pour faire revivre la mythique
saga débutée en 1979 sous les traits de Sigourney Weaver.
Reprenant le flambeau que lui avait laissé l’interprète
du lieutenant Ellen Ripley, Noomi Rapace, révélée
grâce à son rôle de Lisbeth Salander dans la célèbre
saga suédoise Millenium, s’aventure à bord du Prometheus
et dirige une expédition vers une planète inconnue, censée
révéler à l’Humanité toute entière
ses propres origines. Un pitch pas très original pour une préquelle
qui prétendait apporter son lot de réponses. Qu’est
le Space Jockey ? D’où viennent les Aliens ? A travers un
scénario signé Damon Lindelof (Lost), entre autres, le spectateur
se voit rapidement plongé dans un univers complexe, sombre et terrifiant
à la fois, projeté dans un paysage splendide, à la
limite du documentaire, pour y découvrir des images autrement plus
brutales, loin de toute féerie et bien au centre d’un métrage
qui annonce vite la couleur. Visuellement parfait, en dépit d’une
3D à nouveau inutile, le superviseur des effets spéciaux
est le premier à pouvoir se venter de la qualité de son
boulot, délivrant des images magnifiques et un décor plus
que réussi. Mélangeant les genres à travers casting
(Charlize Theron, Patrick Wilson, Logan Marshall-Green) et plans de caméra
alternant entre vues aériennes et claustrophobie, au sein de grottes
sombres et glauques à la manière de The Descent, Ridley
Scott signe son retour à la science-fiction comme on pouvait s’y
attendre. En effet, il se contente ni plus ni moins de reprendre ce qui
avait fonctionné dans le premier, en l’adaptant un peu à
la sauce Moon. La bande-sonore, elle, restera correcte tout au long du
métrage et amplifiera surtout la tension lors des scènes
majeures du film, où les frissons sont garantis. Retrouvant presque
l’effet surprise des premiers opus, cette production n’est
malheureusement pas exempte de défaut, à commencer par les
quelques incohérences d’avec la saga originelle, voire la
légèreté avec laquelle le réalisateur traite
certains de ses personnages. En plus de clichés qu’il aurait
absolument fallu exclure d’une production d’un tel gabarit,
Scott ne parvient jamais à atteindre l’ambiance qu’il
s’était pourtant fixé, cause en est avec ses Ingénieurs,
qui apportent non seulement plus de questions que de réponses,
mais qui placent également le récit derrière une
étiquette « s’éloigne trop de l’essentiel
». La prestation fulgurante de Michael Fassbender et le jonglage
entre violence visuelle et psychologique sur la fin permet de sauver les
meubles, certes, mais ôte l’espoir de découvrir un
nouveau chef d’œuvre dans la filmographie déjà
bien fournie du Créateur. A un poil près, on se serait laissé
mordre…
Sans
connaître le fil conducteur je me suis lâché. surpris,
suspense, je me suis laissé prendre au jeu des scientifiques, de
cette soif de nos origines. |