La princesse et la grenouille

Ron Clements, John Musker

L'histoire

Un conte qui se déroule à la Nouvelle-Orléans, dans le légendaire quartier français, où vit une jeune fille nommée Tiana.


Animation

Sorti

le 27 janvier 2010

La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Gentillet

 

Attention, ce film est paraît-il exceptionnel… il est en 2D ! pas de lunettes pour voir en relief, pas de motion capture, un scénario de conte de fées, et un retour, comme il est dit dans la campagne de promotion, au dessin classique, non numérisé.
Mise à part la 3D, effectivement mise de côté et c’est tant mieux, tout le reste ne se voit pas. L’animation semble confondre rythme et fluidité avec excès de vitesse, pas un plan ne dure plus de cinq secondes, le montage stroboscopique et la bande son survitaminée fatiguent rapidement, la migraine peut être déclenchée par ce déluge d’images et de bruits divers et variés.
L’histoire paraît politiquement très correcte, les bons et les méchants sont clairement définis, ces derniers seront punis de façon irrémédiable. Les quelques clins d’œil aux adultes sont plutôt rares et le récit ne réserve pas beaucoup de surprises, ni de poésie. Seul le personnage de Ray, amoureux d’une étoile (Evangelina, ange virtuel ?) apporte un peu d’émotion, la petite larme est de mise lorsqu’il va la rejoindre et que l’on voit les deux étoiles se donner la main… En dehors de cela, le prince et sa dulcinée sont plutôt fades, et leurs différences supposées (lui est annoncé comme fauché, déshérité par son père, elle fait partie de la communauté afro de la nouvelle Orléans) sont éclipsées, pas vraiment traitées, trop facilement gommées. Mais les enfants paraissent ravis, les adultes légèrement amusés ou émus, le divertissement familial est donc assuré.

 

 

 

 

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