Poupoupidou

Gérald Hustache-Mathieu

L'histoire

Il est parisien et l'auteur de polars à succès. Elle est l'effigie blonde du fromage Belle du Jura et la star de toute la Franche-Comté... Lorqu'ils se rencontrent, elle est déjà morte.

Avec

Jean-Paul Rouve, Sophie Quinton, Guillaume Gouix, Olivier Rabourdin, Clara Ponsot

Sorti

le 12 janvier 2011

La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Marilyn, reviens !

 

Un écrivain en panne d’inspiration tombe par hasard dans le trou du c… du monde, se retrouve hypnotisé par une mèche blonde appartenant, c’est dommage, à une déjà-morte, prétendument suicidée. Dès lors, l’écrivain se mue en enquêteur pour éclaircir ce décès qu’il trouve étrange.
Comment peut-on faire vivre une histoire d’amour entre ce faux héros et un cadavre ? Comment peut-on intéresser des spectateurs à une enquête "pour de rire", sachant que cela ne fera pas revivre la belle blonde ?
Au bout du compte, il n’y a pas vraiment de réponses à ces questions. Le film se traîne, nonchalant, comme engourdi par le froid (on pense parfois à Fargo, des frères Coen, mais en tout de même beaucoup moins bien). Tout le monde, acteurs et metteur en scène, a l’air de s’ennuyer légèrement, le récit est volontairement décalé, pariant sur le second degré, une invraisemblance manifeste et des clins d’œil cinématographiques incessants. Bien sûr, le fantôme de Marilyn plane sur l’ensemble, mais on voit aussi apparaître régulièrement des références incongrues (le tee-shirt d’Elephant, que vient-il faire là ?) qui achèvent de faire sombrer le film dans la catégorie pochade.
C’est d’autant plus regrettable que l’idée de départ n’était pas si mauvaise, avec la description d’une romance morte au départ (comme amour impossible, on ne peut pas faire mieux ! (ou pire, c’est selon…)). Sophie Quinton avait probablement la part de mystère nécessaire pour se glisser dans ce mythe ressuscité pour de faux, mais Gérald Hustache-Mathieu l’admire sans doute un peu trop, n’en faisant pas un véritable personnage. Son film précédent, "Avril", avait bien plus de respect pour ses protagonistes, et ne versait pas dans un deuxième degré rigolard : c’était un petit miracle, qui ne se renouvelle pas ici, loin de là.

 

 

 

 

Pas encore de commentaires pour ce film

 

Envoyez votre commentaire