Portrait au crépuscule

Angelina Nikonova

L'histoire

Marina, la trentaine, est psychologue pour enfants. Mais elle se cherche encore, dans son travail comme dans son couple. A l’issue d’une journée d’errance, elle se fait agresser par des policiers. Elle n’a dès lors plus qu’une obsession, se venger. Ses armes ne seront pas celles que l’on croit…

Avec

Olga Dihovichnaya, Sergueï Borissov, Roman Merinov

Sorti

le 22 février 2012

La fiche allociné

 

La critique d'al 1

La merditude des choses (en Russie)

 

Si l'on donne crédit à tout ce qui est montré dans le film, il n'est pas facile d'être une femme en Russie. Les hommes sont soit machos, violeurs, pédophiles ou plus si affinités, soit des loques, drogués, alcooliques, lâches, incapables de faire preuve de courage. Ils considèrent les femmes comme des êtres inférieurs. Et considérer, c'est encore beaucoup dire. Ils prennent les femmes, puis les jettent.
Marina est une femme russe, belle, et comme le dit un des personnages, elle a tout, un mari attentionné, un métier intéressant, un bel appartement… Sauf qu'à la suite d'un micro-incident (elle casse un talon de sa chaussure), un engrenage de faits la conduit en enfer, et que tout son pseudo équilibre s'écroule. Le portrait au crépuscule est bien sûr le sien. Et par analogie, le portrait de la Russie. L'ensemble des évènements et des personnages masculins l'entourant semble parfois outré, et tellement sombre que la crédibilité se perd un peu.
Humiliée, violée, brisée, Marina cherche, semble-t-il, à se venger, ou au moins à approcher son bourreau. Ce qui arrive ensuite dépasse l'entendement. Si le but était de créer un malaise, c'est plutôt réussi. La fin laisse le spectateur dans le flou, et avec une telle situation, on aurait aimé un peu plus de clarté dans le récit.

 

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