Les petits poucets

Thomas Bardinet

L'histoire

Une maison de campagne isolée, près d'une forêt. Un couple et deux amis. Et quatre enfants. Les adultes s'occupent d'affaires d'adultes. Les enfants veulent être des enfants... et jouer avec les adultes. Jouer à cache-cache notamment : c'est tentant quand il y a un bois...

Avec

Christophe Alévêque, Marie-Christine Laurent, Jean-Jacques Vanier, Mireille Roussel

Sorti

le 2 avril 2008

La fiche allociné

 

 

 

La critique d'al 1

Les petits mystères

 

 

Il est difficile de dire du mal d’un tel film, parce que l’on sent l’amateurisme de l’entreprise, aux deux sens du terme. Un manque de moyens évident fait que probablement le résultat n’est pas à la hauteur des ambitions : les scènes nocturnes, nombreuses et très importantes car placées aux instants-clés du récit, sont extrêmement sombres et de ce fait pas très compréhensibles. La direction d’acteurs ne semble pas non plus très maîtrisée, les dialogues entre adultes sonnent faux trop souvent, et il y a comme des trous dans l’histoire. Mais c’est aussi un travail d’amateur au sens noble, celui qui aime le cinéma : on sent une envie de créer quelque chose d’original, certaines scènes sont extrêmement troublantes, interrogent, en appellent à l’imaginaire du spectateur. Le mystère est tangible, l’angoisse pas très loin, l’ironie en filigrane, même si l’on se demande si l’humour est toujours volontaire.
On pourra néanmoins regretter d’une part que le versant poétique et onirique n’ait pas été plus emprunté par le réalisateur, et d’autre part que l’issue du film soit aussi nébuleuse.

 

En préambule au film, est présenté un documentaire sur une équipe de jeunes jouant au rugby, réalisé par Thomas Bardinet : On se retrouve au cœur des échanges, des coups de gueule, des petits et grands bonheurs, des désespoirs. On cherche parfois un fil conducteur, quelque chose comme une histoire qui nous emmènerait, car l’ensemble reste une succession de scènes fort sympathiques mais sans réelle profondeur, ni grande émotion.

 

 

 

 

Vos commentaires

 

Envoyez votre commentaire