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Vos
commentaires pour ce film
Impression mitigée. De bons
moments, vraiment, de belles prestations avec mention spéciale
à Benoît Magimel qu'on n'avait pas vu depuis trop longtemps.
Mais la prémisse n'est pas crédible, surtout au regard de
la fin. Ils aiment tous tant leur pote et le laissent seul sur un lit
d'hosto, sans jamais (sauf exception) appeler, s'en préoccuper,
rien... Et la fin est vraiment trop lacrymale (pourtant j'adore pleurer
au cinéma). Malgré tout, ça reste un bon moment.
Comme l'a dit Al1, bizarre, difficile de se faire une opinion définitive.
Un détail quand même: décidément la mode US
arrive chez nous au grand galop: pas une femme dans le film qui dépasse
la taille 34 fillette, c'est un peu énervant. Ok, Guillaume Canet
les aime minces, maigres, squelettiques, (il a quand même dit à
son ex, la miss Kruger qu'elle était trop grosse) mais bon, bof...
Marie A , le 29 octobre 2010
Je sais ce n'est pas
un film très récent, mais on fait ce que l'on peut...
Quel horreur ! Si Mélenchon voit cela, le front de gauche va devenir
le front d'extrême gauche. Des bourgeois d'une vacuité absolue,
se regardant le nombril et faisant un concours à celui qui est
le plus égoïste ! On ne croit pas un instant à leurs
histoires : la découverte de son homosexualité par Magimel
est tout sauf crédible ; le personnage de Cotillard aurait pu bénéficier
d'une petite vérification dans le scénario (au début,
elle revient de 6 mois passés en Amazonie, à la fin son
amant la quitte car ils couchent ensemble depuis 6 mois et leur relation
n'évolue pas : c'est sûr qu'avec une femme chez les indiens
d'Amazonie à 8.000 kms...), le copain, prof de gym new-âge
qui joue faux comme même Rohmer n'oserait pas ; quant aux pétages
de plomb de Cluzet, on frôle le ridicule absolu.
Tout ceci ne serait pas bien grave si au fond les personnages ne donnaient
pas envie de vomir. Un de leurs copains est en soin intensif : pas grave
on reviendra le voir au retour des vacances. Et lorsque le dit copain
meurt, on assiste à une scène d'enterrement dans laquelle
chacun vient sangloter 1 minutes devant le cercueil, avec Marion Cotillard
pauvre petite chose brisée par la mort d'un de ses copains, tellement
mal qu'elle vient se réfugier dans les bras de la mère du
dit copain pour que celle-ci la console (au passage la maman est la seule
qui ne pleure pas). Et pour couronner le tout, arrivée du copain
ostréiculteur (pieds nus car c'est un homme, un vrai) avec un sac
de sable qu'il verse sur le cercueil (rite de purification ?). Tout le
monde se prend dans les bras et se met à sourire dans les larmes
accompagnés par une musique sirupeuse !!!!!!
En fait, je me suis dit pendant tout le film que Canet avait juste dû
filmer sa vie, sans se rendre compte combien son monde était un
monde nombriliste. Sur le tournage où j'avais rencontré
Marion Cotillard, elle avait passé 4 jours à pleurnicher
auprès des costumières, maquilleuses, coiffeuses, des filles
qui prenaient le premier RER pour être avant toute le monde sur
le tournage pour s'occuper des figurants, puis des acteurs de seconde
zone (moi...), afin que la star qui arrivait dans une voiture avec chauffeur
puisse attendre le moins possible. Elle leur expliquait combien sa vie
était dure et combien elle souffrait : Gala venait de publier une
photo d'elle et de son nouveau petit copain...
A vomir je vous dis.
Philippe L, le 26 mai 2012
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