C’est un conte contemporain,
avec une princesse ensorcelée, une sorcière maléfique,
une bonne fée et un prince charmant.
Si l’on parvient à se laisser prendre dans cette ambiance
irréelle, dans ce léger trop-plein de bons sentiments,
on peut passer un moment très agréable. L’intrigue
fait penser à "l’amour extra-large", des frères
Farrelly, où un jeune homme, condamné à ne voir
dans l’apparence des gens que leurs qualités humaines,
tombait amoureux d’une jeune femme très généreuse,
mais obèse, qu’il voyait –et c’était
bien le seul- comme un top-model.
Le film de Mark Palansky est moins acide, il aborde de façon
finalement assez consensuelle l’acceptation des différences,
l’amour de la beauté intérieure et toutes ces
choses qui ne souffrent pas de contestations. Tout cela est donc un
peu facile, mais c’est plutôt joliment filmé, rythmé,
souvent drôle.
James McAvoy dans le rôle du faux-vrai prince charmant est absolument
délicieux. Christina Ricci, malgré le maquillage, parvient
à émouvoir. Elle évolue dans des décors
enchanteurs, porte des costumes très créatifs.
Film à voir en famille, parce que c’est une façon
un peu merveilleuse d’aborder un thème d’actualité…