Un ours dans le Jura

Franck Dubosc

L'histoire

Michel et Cathy, un couple usé par le temps et les difficultés financières, ne se parle plus vraiment. Jusqu’au jour où Michel, pour éviter un ours sur la route, heurte une voiture...


Avec

Franck Dubosc, Laure Calamy, Benoît Poelvoorde, Joséphine de Meaux


Sorti

le 1er janvier 2025


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Presque libertaire

 

Sous des abords politiquement incorrects et pourvu de quelques références à des œuvres des frères Coen (Fargo en particulier), cet ours qui se veut mal léché est en réalité assez convenu. On se doute très vite que le couple en bout de course retrouvera des raisons de s'aimer, que les flics qui semblent dépassés parviendront à résoudre tous les mystères qui surviennent dans cette région habituellement très calme, que la relation pourrie entre un père et sa fille s'apaisera, que le jeune handicapé mental dénouera une situation très mal embarquée… et l'on pourrait rallonger la liste de tous ces ingrédients habituels des comédies françaises, un peu paresseuses au niveau du scénario, très classiques dans leur réalisation, à mi-chemin entre le feel-good-movie et le film qui dérange (ou qui essaye de le faire).
Mais il y a plusieurs éléments qui résistent et tirent l'ensemble vers le haut : une interprétation qui, sans éviter les clichés, frôle la subtilité ; un récit qui tient la route en esquivant le burlesque grand guignol ou les résolutions trop faciles ; un discours presque libertaire sur la façon de s'en tirer dans la vie en général… Tout ceci sans trop se prendre au sérieux. Ça n'est pas un bon polar, ni une comédie réjouissante, c'est un mix relaxant qui passe tout seul.

 

Vos commentaires pour ce film

De l’humour noir avec des personnages un peu simplets, leur simplicité est parfois ahurissante,
Ce film bien écrit, un peu gore, complexe, abordant indirectement les rapports humains et des thèmes sociétaux est un peu lent,
Franck Dubosc et Laure Calamy forment un beau duo convaincant, Benoît Poelvoorde et Joséphine de Meaux sont convaincants, si le scénario se permet des libertés, on finit même par avoir de l'attachement pour ces héros,
Une histoire rocambolesque, délicieusement déréglée, mais la morale de l’histoire me plait bien, le film se termine sur la chanson de Marie Laforêt « L'amour comme à 16 ans »


Dominique P, le 9 janvier 2025

 

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