L’orphelinat

Juan Antonio Bayona

L'histoire

Laura retourne dans la maison où elle a passé son enfance, et décide d'en faire un orphelinat. Peu de temps après, son fils, Simon, se fait un ami imaginaire...

Avec

Belen Rueda, Fernando Cayo, Géraldine Chaplin

Sorti

le 5 mars 2008

La fiche allociné

 

 

 

La critique d'al 1
Banal fantôme

Les fantômes n’ont aucune imagination. Les fantômes japonais sont en général des jeunes femmes, ayant vécu une mort tragique et revenant hanter leurs bourreaux ou assimilés. Les fantômes américains nous ressemblent, on ne les distingue pas des vivants. Les fantômes français sont bien souvent des personnages de comédie… Et les histoires de fantômes espagnols ? Elles tournent autour de l’enfance, de la relation mère-enfant, comme dans le très beau "les autres", de Alejandro Amenabar. Cet "orphelinat" ne déroge pas à la règle, et même si la mise en scène est assez soignée, on y retrouve tous les poncifs du genre, la grande bâtisse inquiétante dans laquelle il s’est forcément passé des choses inavouables et restées secrètes, des portes qui grincent, claquent, s’ouvrent et se referment toutes seules, les fausses pistes, la musique angoissante, les apparitions vues par un personnage unique, l’incompréhension des autres,…
Tout cet attirail finit par fatiguer, on attend sans surprise le dénouement, dont le traitement grandiloquent ne sied pas à sa propre banalité.
Il est tout de même bien surprenant que ce film ait eu autant de succès en Espagne.
 

 

 

 

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