Mourir peut attendre

Oui, c'est très long mais curieusement on ne voit pas le temps passer. Oui le scénario fait essentiellement dans le recyclage (avec un titre pareil, on pouvait s'y attendre) mais il réserve tout de même une drôle de surprise à la toute fin. Oui il y a beaucoup de passages plus romantiques qu'à l'accoutumée, mais Craig y est excellent (Léa Seydoux, un peu moins, oups !) et ces passages sont bien mieux filmés que certaines scènes d'action, comme l'interminable montée d'escalier où JB dégomme à peu près tous les vilains méchants qui se présentent, exactement comme dans un jeu vidéo de bas de gamme. Et puis il y a la petite perle : l'apparition de Ana de Armas parfaitement délicieuse et drôle.
Il s'agit donc du dernier épisode de la série avec Daniel Craig, qui a révolutionné le personnage, plus crédible, moins fondu de gadgets, plus sombre, moins détaché, plus émotif. Quelque soit le prochain JB, on regrettera sans doute la tronche fatiguée de Craig.
Tout cela fait de ce James Bond un produit un peu déséquilibré, inégal, mais au final assez divertissant. Contrat rempli, donc.