Mission impossible -
Protocole fantôme

Brad Bird

L'histoire

Après avoir été impliquée dans un complot terroriste mondial, l’agence Mission Impossible est contrainte de cesser ses activités. Le Protocole Fantôme est mis en place : Ethan Hunt et sa nouvelle équipe doivent opérer dans le secret pour blanchir le nom de leur organisation.

Avec

Tom Cruise, Jeremy Renner, Simon Pegg, Paula Patton, Michael Nyqvist, Léa Seydoux

Sorti

le 14 décembre 2011

Plaisir pas impossible

 

Alors que James Bond, de son côté, se prend de plus en plus au sérieux, faisant de l'espion anglais un homme brutal, ni drôle ni gentleman,ce quatrième film de la série "Mission impossible" reste d'une certaine manière assez léger. Un scénario poids plume, avec une traditionnelle bande de personnages décalés qui, en gros, sauvent le Monde menacé par un méchant dérangé de la cafetière. De l'action dans tous les sens, sans véritable suspense puisqu'on sait qu'à la fin, c'est Ethan qui gagne. Des gadgets qui permettent de sauver la mise et de rendre possible ce qui a priori ne l'était pas. Des situations où tout paraît mort de chez mort, foutu de chez foutu, et puis non, par un petit tour de passe-passe, les héros s'en sortent, sans beaucoup d'égratignures au regard de ce qu'ils prennent comme coups et blessures qui enverraient n'importe quel individu normalement constitué à l'hôpital pour quelques mois.
Dans ce quatrième épisode, ce serait beaucoup dire qu'on reconnaît la patte de Brad Bird, le réalisateur de "Ratatouille", mais tout de même, on peut trouver qu'il y a un peu plus d'humour que d'habitude, un peu plus de second degré, et au final, un peu plus de plaisir…

Vos commentaires pour ce film

Un film d'action rythmé, les ingrédients nécessaires, comme un James bond et pourtant la recette n'est pas la même ! Un bon moment pour une note adaptée à ce type de film. 13/20

Pierre L, le 20 décembre 2011

Après Brian De Palma, John Woo et J.J. Abrams, c’est au tour de Brad Bird de s’essayer à la réalisation des nouvelles aventures de Ethan Hunt, lui qui ne s’était illustré pour le moment que dans des productions animées (Les Simpson, Les Indestructibles, Ratatouille), un passage quelque peu difficile mais néanmoins réussi. Malgré les critiques pré-visionnage, ce nouvel opus apparaît rapidement comme une réussite. On annonçait cette mission comme plus périlleuse, plus difficile et plus mouvementée. On a été servis. Passé un générique de toute beauté, innovant par la même occasion en dévoilant quelques images clés qui vont suivre, le récit est rapidement mis en place, récit comportant d’ailleurs une action quasi non-stop et omniprésente. Peu de temps morts, des scènes rapides mêlant combats et gadgets révolutionnaires, ou encore courses-poursuites fortement cadencées, rythment le métrage de Bird. À travers les cascades menées avec brio par Cruise lui-même, le spectateur se retrouve alors embarqué malgré lui dans une affaire des plus sérieuses, aux côtés de partenaires de l’extrême : la belle Paula Patton, l’ingénieux mais lourdingue Simon Pegg et le brillantissime Jeremy Renner. Une équipe de 4 personnes qui n’y va pas par 4 chemins. Copiant par moment l’inspecteur Gadget, par d’autres le grand Dominic Toretto, l’agent Hunt et ses compères se font à cœur joie de nous en mettre plein la vue. Un scénario plutôt bon que seules quelques bourdes viendront entacher, l’humour de Pegg en tête, suivis d’incohérences parfois trop flagrantes (action surfaite) qui feraient pâlir ce bon vieux McClane. Aux côtés de nos héros, il est possible de retrouver de plus petits rôles, qui sauront satisfaire les plus curieux : Josh Holloway (Lost), Ving Rhames (Mission Impossible), Michael Nyqvist (Millenium), Michelle Monaghan (Mission Impossible 3), Léa Seydoux (Minuit à Paris). En résumé, ce Mission Impossible 4 reste, malgré son côté trop blockbuster / action-movie, une bonne surprise de fin d’année, à classer aux côtés d’autres Sherlock Holmes ou Expendables : Unité Spéciale, qui avaient tenu le même pari, à savoir de satisfaire sans beaucoup plaire.
13/20

Matt H, le 28 décembre 2011