Minuscule
la vallée des fourmis perdues *

Thomas Szabo, Hélène Giraud

L'histoire

Dans une paisible forêt, les reliefs d’un pique-nique déclenchent une guerre sans merci entre deux bandes rivales de fourmis convoitant le même butin: une boîte de sucres! C’est dans cette tourmente qu’une jeune coccinelle va se lier d’amitié avec une fourmi noire et l’aider à sauver son peuple des terribles fourmis rouges...

Animation

Sorti

le 29 janvier 2014


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Plaisir majuscule

 

Ah…. Le petit bijou ! Plus que la prouesse technique (quoique, de nos jours, triturer les images est devenu un jeu d'enfants), c'est bien le récit, la façon de raconter cette histoire somme toute classique qui tient en haleine. Les "personnages" ne sont pas anthropomorphiques, et pourtant, par leur langage (sans paroles !), par leurs regards, leurs façons de se déplacer, ils sont formidablement attachants. Dire qu'on rigole d'un bout à l'autre du film serait très exagéré, mais il y a bien un sourire en continu, dû au bonheur de goûter aux images magnifiques et aux minuscules et multiples trouvailles de mise en scène.
Il ne s'agit en aucun cas d'un documentaire (une "amitié" entre une fourmi éleveuse de pucerons et une coccinelle, grande dévoreuse de ces mêmes pucerons, c'est scientifiquement absurde) mais bien d'une sorte de conte, qui va chercher autant du côté des batailles homériques du Seigneur des anneaux que dans le terreau des meilleures comédies mettant un duo improbable face aux pires difficultés, en passant par la quête initiatique, la reconnaissance de la différence et autres grands thèmes universels de toutes les histoires.
Les enfants spectateurs ne sont pas pris pour des récepteurs de clichés, comme dans un Disney basique, et les adultes y trouvent aussi leur plaisir. Cela fait du bien, c'est du pur divertissement, mais du haut de gamme !

 

Vos commentaires pour ce film

Que la montagne est belle !
Sans la dithyrambe du journal Le Monde, MINUSCULE, LA VALLEE DES FOURMIS PERDUES (un titre et un sous-titre ça vous pose son film tout de même), nous a permis de vérifier qu’un film peut entrer dans plusieurs genres (c’est l’un des aspect de l’exposé de Baptiste, qu’il présente jeudi – ouaaais, on est pas en avance)
Minuscule est un film d’animation, mais aussi un western, un film d’amour, un film promotionnel à la gloire des parcs nationaux, un film de guerre, un film muet, un film d’humour … en tout cas un très chouette film. Un film à banane (sourire accroché à la face). Les prédateurs, nouveaux personnages inconnus de la mini-série télé, sont particulièrement gratinés : lézard couard, brochet benet, grenouille andouille. A vous dégouter d’être carnassier. L’utilisation et la composition de la musique méritent sans doute une analyse poussée tant elle est formidable d’intégration, de suspens et de narration. Et les rêves qui transcendent les héros, assurent la filiation entre Moebius et sa fille (co-réalisatrice).
Une légère déception : certains personnages de la série ne sont pas là ; particulièrement la sauterelle, qui aurait rendu toute cette histoire un peu plus caustique.


Agnès L, le 10 février 2014


bien d'accord avec toi, Alain!
Si comme moi, on a vu les deux hobbits en espérant y retrouver le maigre souffle épique du seigneur des anneaux, on trouvera avec ce film peut-être pas un festin trois étoiles mais au moins un dîner créatif, sympathique et bourré de clins d'œil à tout ce que le cinéma américain peut apporter de génial (hitchcock, starwars, dreamworks,...).
Même le côté "vive le franco-francais" passe et fait sourire.


Adrien L, le 15 février 2014


Mouais pas si enthousiaste. j'ai trouvé que ça manquait quelquefois de rythme et surtout l'histoire est trop classique : on s'attend à tout ce qui va se passer. j'ai l'impression que c'est un peu trop sérieux pour les enfants et pas assez barré pour les adultes.

lothaire, le 17 février 2014


Eh bien on m'avait dit que c'était très très drôle et pas anthropomorphique pour 2 sous alors j'y suis allée légère comme une coccinelle.
Ben si c'est pas anthropomorphique de jeter des pétards sur les assaillantes ennemies, du coton-tige et autres récupérations du monde des humains...
Je crois qu'après la super critique du ciné d'Al1 j'étais trop enthousiaste, alors un peu déçue...
Mais bon, j'ai souri quand même beaucoup, mais je suis d'accord avec Lothaire (c'est bien lui ?) pas assez barré pour les adultes... malgré mon âme d'enfant !


Karinette des oibs, le 17 février 2014

 

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