Minari

Lee Isaac Chung

L'histoire

Une famille américaine d’origine sud-coréenne s’installe dans l’Arkansas où le père de famille veut devenir fermier. Son petit garçon devra s’habituer à cette nouvelle vie et à la présence d’une grand-mère coréenne qu’il ne connaissait pas.

Avec

Steven Yeun, Ye-Ri Han, Alan S. Kim, Yuh-Jung Youn, Will Patton

Sorti

le 23 juin 2021


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Universalité attendue

 

Chronique familiale désenchantée, issue des souvenirs recomposés du réalisateur, Minari a tout pour séduire un spectateur avide de grands espaces, de ruralité, de nostalgie… Le couple coréen qui vient s'installer dans un mobil home au milieu d'un grand pré au cœur d'une Amérique Reaganienne, cela peut être aussi n'importe quel autre couple qui tente de tout recommencer, c'est universel. Les obstacles, les galères, les voisins étranges, les craintes de ne pas y arriver, de tout faire rater, d'être obligé d'avouer son échec, cela peut arriver à tout le monde, dans l'Arkensas ou à l'autre bout du monde. La beauté des fleurs des champs, le sourire d'un enfant, les pitreries d'une vieille dame, une amitié improbable, c'est source d'espoir dans les années 80 comme maintenant.
D'où vient alors ce léger ennui à suivre cette chronique ? Peut-être que le récit est trop attendu, avec ses étapes obligées, les réactions hostiles aux évènements comme les acceptations qui les suivent, le soleil après la pluie, et la pluie après le soleil… Peut-être qu'à force de chercher l'universalité, l'identité se perd et l'ensemble finit par ressembler à un plat international, plein de bonnes choses mais sans saveurs, ni américain, ni coréen, juste mondial, où se mêlent religion, résilience, tolérance, résistance et autres concepts inattaquables.

 

Pas encore de commentaires pour ce film

 

Envoyez votre commentaire