Mensonges d'état

Ridley Scott

L'histoire

Un agent de la CIA se déplace au Moyen Orient pour traquer l'un des leaders d'Al Qaida, en pleine préparation d'attentats contre les Etats-Unis.


Avec

Leonardo DiCaprio, Russel Crowe, Mark Strong, Golshifteh Farahani, Ali Suliman


Sorti

le 5 novembre 2008

La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Le syndrome Syriana


Ça y est, Ridley Scott est atteint du syndrome Syriana : dès qu’on parle du Moyen Orient, il faudrait que le récit soit le plus compliqué possible, voire incompréhensible, puisque de toutes façons, le Moyen Orient, personne n’y comprend quoi que ce soit. Il faut donc entremêler les mensonges, les actions rapides et violentes (très violentes), des explosions, des barbus à mine patibulaire, des glabres plutôt beaux gars, bien propres sur eux mais en réalité drôlement plus méchants et vicieux que les barbus. Et au milieu de tout ça, une vedette américaine. Dans Syriana, c’était le beau George (What else ?). Ici, c’est Léonardo (je suis le maître du monde !!!), à la limite de la crédibilité en agent secret se fondant dans la masse.
Ah, il y a aussi Russel Crowe.
Arrêtez de saliver, mesdames. Là, il est ventripotent, adipeux, regardant sans cesse au dessus de ses lunettes. Aucun charisme.
Bref, ce sont deux heures, et même un peu plus, très inutiles.
Ridley Scott s’en remettra.

   

 

 

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