Un mariage de rêve

Stephan Elliott

L'histoire

Larita Huntington, une séduisante Américaine, s'éprend d'un Britannique, John Whittaker, qu'elle épouse aussitôt. Tous deux partent en Grande-Bretagne où la mère du marié les attend de pied ferme.


Avec

Jessica Biel, Ben Barnes, Kristin Scott Thomas, Colin Firth

Sorti

le 6 mai 2009

La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

British vs America

 

Le film commence comme une comédie, un peu lourde pour de l’humour anglais, mais ça passe. Il s’agit de l’affrontement bien classique entre la société british dans son jus, parfaitement insupportable pour les uns, délicieusement kitsch pour d’autres, et une Américaine sans vergogne, sans manières mais avec beaucoup d’atouts physiques (c’est Jessica Biel) et un caractère bien trempé (elle joue bien, surprise !).
On passe sur quelques gags un peu stupides et plutôt inutiles, un chien ridicule écrasé par le postérieur de l’Américaine, une Anglaise qui danse le french cancan sans ses dessous parce qu’on lui a fait croire que c’était à la mode…
Et tout cela nous fait une petite comédie gentillette, un peu mollassonne, avec Kristin Scott Thomas tout à fait anglaise, mais sans finesse, un peu décevante ; Colin Firth en retrait mais très bien dans son rôle et donc Jessica Biel, qui a une très grande bouche mais aussi du charme, c’est indéniable. J’oubliais le fade, très fade marié anglais de la belle Jessica : on peut l’oublier, il est bien loin d’être inoubliable.
Le problème vient plus loin, lorsque la comédie se tend, devient plus grave, et qu’il se joue enfin autre chose que la sempiternelle guéguerre entre la jeune mariée et sa belle-mère. On sent que le réalisateur n’a pas tranché, quitter franchement le registre de l’humour pour verser dans un romantisme échevelé, ou bien rester en bordure du drame, avec le recul nécessaire qui pourrait donner naissance à une véritable aigreur, une vraie méchanceté, quelque chose d’enfin terrible. On stagne entre les deux, ni drame, ni humour noir, et tout cela finit par être bien plat.
L’ensemble n’est pas désagréable, mais le rêve annoncé est fort loin.

 

 

 

Vos commentaires

"un mariage de rêve": j'aime mieux le titre anglais "easy virtue", il me fait plus rêver que le mariage ! humour british,dialogues savoureux ! je suis définitivement conquise par Colin Firth; il faut dire que l'autre "héros mâle" est un tendron sans grande consistance, pour donner un peu plus de suspense, il aurait peut-être fallu le choisir un peu plus quelque chose ou un peu moins quelque chose! Kristin Scott-Thomas est succulente en belle-mère et femme aigrie; Jessica Biel a de plus en plus de présence au fur et à mesure du film.Un bon moment à partager.

Isabelle M. 12 mai 2009

 

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