Le Magicien d'Oz

Victor Fleming

L'histoire

Dorothy, jeune orpheline vivant chez sa tante, se retrouve propulsée dans un monde imaginaire à la suite d'une tornade. Elle rencontre un épouvantail, un homme de fer, un lion peureux. Et deux sorcières.

Avec

Judy Garland, Frank Morgan, Ray Bolger, Bert Lahr, Jack Haley, Billie Burke, Margaret Hamilton

Sorti

le 26 juin 1946 (France)


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Classique en rattrapage

 

Ah, tiens, un classique. Je suis mauvais, en classiques. J'ai des lacunes.
La fermeture inique des cinémas en fait rattraper quelques unes (des lacunes).
Le magicien d'Oz est une histoire en forme de rêve, à la morale bien sage : ne cherche pas ailleurs ton bonheur, tu l'as chez toi. Soit donc une jeune fille pleurnicharde et mal fagotée qui fait une fugue comme à peu près toutes les adolescentes ont rêvé de le faire, se fait renvoyer chez elle par un voyant plus malin que voyant et se fait prendre par une tornade. Impressionnante, la tornade. Jusque là, tout va bien. C'est gentiment désuet, il y a une jolie chanson que tout le monde connaît (over the rainbow, rien à voir avec le warrior), l'actrice hyper connue joue comme une truffe et n'a pas du tout l'âge du rôle, mais on se dit, le meilleur est à venir, le monde merveilleux, l'épouvantail, et toutes ces joyeuses dingueries vues au hasard d'extraits en ligne, sur des petits écrans.
Et le voici donc, cet univers merveilleux. En couleurs. Criardes, les couleurs. Avec des costumes qui ont l'air de déguisements ratés pour une fête costumée ringarde. Dans des décors très géométriques, une sorte de Disneyland avant l'heure et pour tout dire, c'est laid. Très laid. Ça pique les yeux méchamment. Bien sûr, c'est subjectif, la laideur, la beauté… et cette avalanche de guimauve en carton a plus de quatre-vingts ans, on comprend que cela ait pris comme un coup de vieux.
L'histoire est cousue de fil blanc, se déroule sans surprises, la greluche en robe moche rentrera chez elle (elle se réveillera) après quelques rencontres sans ambiguïtés (cinq gentils ou gentilles, une méchante), sans émotion, sans peur et sans un seul rire (quelques sourires tout de même pendant la tornade).
Et ce n'est pas seulement une histoire de vieillissement… Freaks, de Tod Browning, date de 1932, et c'est merveilleusement horrible. Ce magicien d'Oz a sept ans de plus et c'est juste bêtement laid.

 

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