Madeleine Collins *

Antoine Barraud

L'histoire

Judith mène une double vie entre la Suisse et la France. D’un côté Abdel, avec qui elle élève une petite fille, de l’autre Melvil, avec qui elle a deux garçons plus âgés. Peu à peu, cet équilibre fragile fait de mensonges, de secrets et d’allers-retours se fissure dangereusement.

Avec

Virginie Efira, Bruno Salomone, Quim Gutiérrez, Valérie Donzelli, Jacqueline Bisset

Sorti

le 22 décembre 2021


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Une, deux, ou trois vies…

 

Existe-t-elle vraiment, la Madeleine du titre ? Et Margot ? Et Judith ? La fin du récit vous le dira… ou pas. Ce qui est sûr, c'est que Virginie Efira donne à ces héroïnes une belle consistance et que vous avez une furieuse envie d'en savoir plus, de percer le mystère, les mystères, à commencer par l'identité de la jeune femme que l'on voit dans la scène qui ouvre le film (un superbe plan-séquence en apesanteur, d'une grande élégance et qui vous laisse en suspens…). La suite est certes moins spectaculaire et la fin donne sans doute trop d'explications, mais il y a un vrai scénario, que certains trouveront farfelu, d'autres plutôt bien vu, pas si incohérent que ça. Au delà de l'histoire en forme de spirale, il y a une réflexion d'une part sur l'identité, ce qu'on est, ce qu'on rêve d'être, ce que l'on pourrait être avec juste un peu plus de chance ou de volonté et d'autre part sur la maternité, qu'est-ce qui fait qu'on se sent mère, qu'on l'est ou qu'on ne l'est pas…Virginie Efira est bien sûr étonnante (avec sa blondeur et sa fausse innocence, elle a quelque chose des héroïnes hitchcockiennes) mais il y aussi un soin tout particulier dans le traitement des tout petits seconds rôles, comme le flic derrière son bureau qui pose et se pose tout un tas de questions sur la femme qui lui fait face, exactement comme nous, spectateurs d'un film, mais aussi d'une drôle de façon de vivre une, deux, ou trois vies.

Vos commentaires pour ce film

Trois histoires.
Madeleine flotte dans ses mondes, se partage entre deux foyers dans deux pays, la Suisse, la France son job de traductrice à plein temps et ses fausses identités.
Virginie Efira brillante est de chaque plan, je ne comprends pas grand-chose à ce trouble de l’identité, l’histoire ne prend pas, les personnages sont ternes, les dialogues sont creux, aucune empathie pour les personnages principaux ou secondaires, il me faut beaucoup de temps pour assembler ce jeu de piste et j’ai fini par m'ennuyer.


Dominique P, le 26 décembre 2021

 

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