Il est possible que cette histoire de retour aux racines plaise à
des enfants, c’est même certain, les quatre charmantes
demoiselles de quarante ans (à quatre) qui m’accompagnaient
ont trouvé cela plutôt à leur goût. Le film
permet aux adultes de se reposer un peu (il suffit de fermer les yeux),
de penser à autre chose, malgré les blagues qui leur
sont destinées. Tout paraît noyé dans un fouillis
sonore et visuel, pas un plan ne dure plus de cinq secondes. L’histoire
est reléguée au second plan, au profit d’une recherche
systématique et lassante de la réplique qui fait mouche
et qui, finalement, ne fait pas tellement rire.
C’est du cinéma prêt à consommer, jetable
après usage, où les vagues allusions au respect des
différences s’oublient très vite.
Un tout petit plaisir consiste à trouver les voix des personnages
vaguement familières, de chercher à qui elles peuvent
appartenir, et d’en avoir la confirmation lorsque le générique
déroule. Merci Marina Foïs !