![]() |
Lust, caution Ang Lee |
|
L'histoire
|
||
Avec Tony Leung, Tang Wei, Joan Chen, Leehom Wang |
||
Sorti le 16 janvier 2008 |
|
||
La
critique d'al 1 |
|
|
|
|
|
|
Vos commentaires Après "la
graine et le mulet", et "it's a free world", j'avais vraiment
envie, besoin d'un ciné moins socio-politico-économique
( c'est pas français, mais c'est pas grave !). C'est pourquoi,
même si je n'avais franchement pas aimé "brokeback moutain"
il ne fut pas difficile de me convaincre d'aller voir "lust, caution",
présenté en plus par un copain comme un thriller érotique
( je ne sais pas où il a trouvé la formule).
Parce qu'il était
tard et que j'ai pas parlé des scènes d'amour. Les scènes
d'amour, donc, qui scandent le film, très explicites, montrent
l'évolution des relations et des sentiments entre les deux amants.
Ceux-là sont en permanence marqués par le doute, les faux-
semblants, le devoir et la fidélité à un engagement.
Même dans l'intimité, on doute : qui joue ? Qui ne joue pas
? Qui est dominant ? Qui est dominé ? Qui instrumentalise l’autre
? En même temps, ces scènes d’amour révèlent
progressivement la vérité des personnages qui sont profondément
transformés par leur expérience intime. Au fur et à
mesure de celle-ci, le tortionnaire et la jeune actrice quittent leurs
comportements attendus et révèlent leur souffrance et leur
attachement. On peut lire aussi les scènes de sexe comme la métaphore
du combat qu’ils se livrent.
|