Lune de miel *

Elise Otzenberger

L'histoire

Anna et Adam, jeune couple de parisiens aux origines juives polonaises, partent pour la première fois de leur vie en Pologne. Ils ont été invités à la commémoration du soixante-quinzième anniversaire de la destruction de la communauté du village de naissance du grand-père d’Adam.

Avec

Judith Chemla, Arthur Igual, Brigitte Roüan, Isabelle Candelier, Antoine Chappey, André Wilms

Sorti

le 12 juin 2019


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

La mémoire cachée

 

Lune de miel est une comédie pas toujours drôle, un peu juive mais pas casher qui déclenche quelques émotions inattendues grâce aux personnages mais aussi en dépit d'eux. Anna et Adam s'adorent et s'agacent mutuellement ; elle est hystérique ; lui tente d'esquiver les problèmes au lieu de les affronter ; elle est pourvue d'une mère avec qui les relations sont… ambivalentes, complexes, pas sereines du tout ; lui aspire à la paix avec tout son entourage quitte à faire l'autruche ; elle se questionne sur ses origines et serait capable de tout bouleverser pour en savoir plus. Un voyage en Pologne, sur les traces de leurs familles respectives, sera le déclencheur d'une autre façon de voir l'existence, son présent et son passé. Il ne se passe pas énormément de choses, ce qui est montré de la Pologne, les paysages, les villes et les gens, ne donne pas vraiment envie d'y passer ses prochaines vacances, mais un charme certain découle du récit de ce voyage révélateur. Au bout du bout, deux femmes parlent dans un terrain vague, il n'y a aucun effet et pourtant la scène, par les regards et ce qui se dit, est bouleversante. Le film dans son ensemble parvient à transcender son sujet, en faire une problématique universelle sur ce qui nous a construit, la mémoire cachée que l'on ignore et qu'il vaut mieux, ou pas, continuer à ignorer. Les questions sont posées, des bribes de réponses sont apportées, rien n'est définitif, et c'est tant mieux.

 

Vos commentaires pour ce film

Un périple avec vues touristiques mouillées de Cracovie, pas grand chose à retenir de ce film.
Judith Chemla, qui dit "J'ai épousé un juif antisémite!". Complexée, peau blafarde, limite névrosée et à fleur de peau.
Arthur Igual fait dans la sobriété.
Aucune émotion, une ou deux scènes à sauver, on s'ennuie ferme devant les répliques « humoristiques » qui tombent à plat.


Dominique P, le 20 juin 2019

 

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