Lady Jane

Robert Guédiguian

L'histoire

Muriel, François et René, amis d'enfance, nés dans les ruelles populaires de Marseille distribuaient des fourrures volées à toutes les ouvrières de leur quartier.
Ils cessèrent leurs cambriolages après avoir tué un bijoutier dans un parking et ne se virent plus jusqu'au jour où le fils de Muriel est enlevé...
La bande se reforme alors pour réunir l'argent de la rançon.

Avec

Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan

Sorti

le 9 avril 2008

La fiche allociné

 

 

 

La critique d'al 1

Constance pesante

Le trio d’acteurs favoris de Guédiguian est de retour ! Le problème, c’est qu’Ariane Ascaride en femme fatale qui fait (encore) chavirer les hommes, n’a plus le physique du rôle. Guédiguian a beau se placer dans le registre du polar crépusculaire, celui des souvenirs et du temps qui passe, cette fidélité aux comédiens devient pesante car les personnages n’ont plus grand chose de surprenant, c’est toujours un peu la même histoire, parfois plus légère, ici tragique. Bien sûr, il y a dans chaque film "marseillais", des variantes, des nuances. Ici, les personnages évoquent la nostalgie de la jeunesse, un certain embourgeoisement pas forcément voulu ; le récit traite de la vengeance en cherchant à lui donner un sens universel avec des références aux conflits du Moyen Orient. Mais ni le scénario déterministe, ni la mise en scène, démonstrative, ni la direction d’acteurs très flottante en dehors du trio principal, ne sauvent le film d’une impression d’artifice, d’un côté très théorique.
Ça n’est pas forcément désagréable, la lourdeur et la pesanteur de l’entreprise lui donnent du caractère, mais on peut aussi rester en dehors, ne pas être pris par l’intensité des sentiments et ne pas ressentir d’émotions.

 

 

 

 

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