Kingsman : services secrets

Matthew Vaughn

L'histoire

Kingsman, une agence de renseignement en costumes trois pièces, est à la recherche de sang neuf. Pour recruter leur nouvel agent secret, elle doit faire subir un entrainement de haut vol à de jeunes privilégiés aspirant au job rêvé. Pendant ce temps-là, un mégalomane menace la paix dans le Monde.

Avec

Colin Firth, Samuel L. Jackson, Taron Egerton, Mark Strong, Michael Caine, Sofia Boutella, Sophie Cookson, Jack Davenport

Sorti

le 18 février 2015


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

James Bond tendance Tex Avery

 

Enfoncés les divers services de renseignements, CIA, Mossad, KGB, MI6, DGSE et autres agences spéciales qui passent leur temps à sauver le Monde, voici Kingsman, organisation non gouvernementale recrutant des espions très, très classes, toujours en costume, basée en Angleterre, et bien évidemment, ultra secrète.
L'univers du film est baigné de références, de James Bond (bien sûr) à Tarantino, en passant par Tim Burton, Tex Avery et sans doute beaucoup d'autres. Le récit fonctionne comme un assemblages de scènes plutôt drôles, certaines ahurissantes (le massacre dans l'église, le feu d'artifice, parfaitement incorrectes et donc réjouissantes), reliées les unes aux autres par une histoire un peu paresseuse ponctuée de longueurs coupables : la fin dans le bunker est ennuyeuse au possible, avec le jeune héros poursuivi par des hordes de gardes (?), soldats (?), bref des centaines d'abrutis en uniformes qui se font dégommer en série, on se croirait dans un épisode de Star Wars quand les méchants robots blancs tombent comme des mouches…
Le personnage joué par Colin Firth est bien sûr formidable, flegme attendu et ultra violence surprenante. Les deux petits jeunes qui intègrent les Kingsman (aucun suspense, lorsqu'on découvre la bande des postulants, on sait que ce sont eux qui iront jusqu'au bout) sont en revanche très fades et n'apportent aucune folie à l'ensemble. Michael Caine et Mark Strong font leur boulot, sans plus, sans véritable surprise… (ah non, j'insiste, pas de surprise, ceux qui ont déjà vu le film ne peuvent pas dire que le retournement de l'un ne se voit pas venir !)
Et le couple de méchants a tout de la bonne double idée, mais beaucoup trop exploitée, le zozotement de Samuel L Jackson amuse cinq minutes, puis finit par lasser. Les pieds très étonnants de son assistante lui donnent une démarche féline, on espère qu'elle puisse nous montrer autre chose, mais non, c'est une méchante avec des pieds coupants, c'est tout.
Le film dans son ensemble, malgré de belles séquences, reste malheureusement très pauvre en suspense, pâtit d'un scénario très attendu et souffre de longueurs qu'on aurait pu éviter. C'est tout de même supérieur (ouf !) aux calamiteuses parodies de films d'espionnage avec Dujardin en agent OSS je ne sais plus combien.

Vos commentaires pour ce film

Finie la médiocrité, voici un film formidable de tous les points de vue, avec des références cinématographiques, des clins d'œil aux chevaliers de la table ronde et à My Fair Lady, de l'humour, une beauté des images et de la virtuosité dans la mise en scène des combats chorégraphiés.
Un joyeux mélange de film d'espionnage à la James Bond très british, un côté très violent à la Tarentino et du mauvais esprit à la Mars Attacks !
Colin Firth est inattendu, drôle et impressionnant en espion surentraîné mentor du jeune héro à fort potentiel (tendance Men in black).
Samuel L Jackson est ici beaucoup plus crédible en méchant (mégalomane de l'Internet) qu'il ne l'était dans Incassable contre Bruce Willis ("mais ce n'est pas ce genre de film").
C'est par moment totalement délirant et jubilatoire, mais toujours humain.


Isabelle E-C, le 21 février 2015


Je m'attendais à du James bond pour mineur, au final c'est un mélange de flegme anglais et de comédie réussie. Le tout avec une pointe d'humour psychédélique qui fait sauter des têtes au rythme d'un feu d'artifice créatif, telle une peinture abstraite dont l'auteur aurait des influences impressionnistes.
Je ne sais pas si la suite sera aussi bien...


Pierre L, le 25 février 2015

 

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