Kaboom °

Gregg Araki

L'histoire

Smith mène une vie tranquille sur le campus - il traîne avec sa meilleure amie, l’insolente Stella, couche avec la belle London, tout en désirant Thor, son sublime colocataire, un surfeur un peu simplet - jusqu’à une nuit terrifiante où tout va basculer.

Avec

Thomas Dekker, Juno Temple, Haley Bennett, Chris Zylka, Roxane Mesquida, James Duval

Sorti

le 6 octobre 2010

La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Mais quelle horreur !

 

C’est l’anti-amours imaginaires… Sorti au même moment, parlant d’amour entre les jeunes (de sexe, plutôt), avec une ambiance visuelle et sonore marquée et qui se veut marquante, évoquant l’échelle de Kinsey, difficile de ne pas penser au chef d’œuvre de Xavier Dolan en subissant ce grand fatras d’images et de sons… Sauf que l’univers de ce Kaboom est d’une laideur électrique repoussante, irritante, débilitante. Vomi et déjections diverses, couleurs criardes et effets brillants tout droit sortis des années 90, transitions hideuses qu’on ne trouve même plus dans les plus mauvais logiciels de montage vidéo, cadrages faussement bizarres et en réalité issus d’une esthétique télévisuelle immonde, tout est affreux… ne serait-ce pas du second degré ? mais pour quelle raison ? faire rire ? provoquer ? Il y a effectivement quelques éclats dans la salle, mais finalement pas tant que ça. Bien sûr les acteurs (et actrices) sont très jolis, agréables à regarder (les yeux verts de Haley Bennett, quand leur couleur n’est pas trafiquée, ont un petit charme) mais ils sont loin de rattraper l’ineptie complète du scénario, qui démarre comme dans un film de teenagers ne pensant qu’au sexe (on a déjà vu ça, c’est véritablement sans intérêt et même pas drôle) puis sans prévenir tourne au thriller fantastique, avec pouvoirs surnaturels, sectes en folie et complot pour détruire le monde… Le récit tente d’aller à cent à l’heure mais tout est tellement décortiqué (comme dans une série de romans de la bibliothèque rose…) que tout devient lourd, très lourd, insistant, interminable.
L’ensemble est baigné, noyé dans une mélasse musicale, une sorte de soupe vaguement rock, un peu new age mais surtout très nulle.
A l’explosion finale, on se dit, chouette !… c’est enfin terminé…

 

 

 

 

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