Jurassic World: Fallen Kingdom

Juan Antonio Bayona

L'histoire

Cela fait maintenant trois ans que les dinosaures se sont échappés et ont détruit le parc à thème Jurassic World. Isla Nublar a été abandonnée par les humains alors que les dinosaures survivants sont livrés à eux-mêmes dans la jungle. Lorsque le volcan inactif de l'île commence à rugir, Owen et Claire s’organisent pour sauver les dinosaures restants de l’extinction..

Avec

Chris Pratt, Bryce Dallas Howard, Rafe Spall, Justice Smith, Daniella Pineda, James Cromwell, Toby Jones, Isabella Sermon

Sorti

le 6 juin 2018


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Les dinos, les méchants et l'argent

 

Le monde est simple. Il y a les gentils, on les reconnaît assez facilement parce qu'ils sont intelligents, beaux, souriants, blagueurs et gentils avec les enfants… Et les méchants, souriants aussi mais crispés, et tout de suite ça se voit, ils ont un air coincé, ou cupide. D'ailleurs, ils aiment l'argent. Et c'est pas bien, l'argent. Ça fait faire des choses affreuses, comme tuer, voler, trahir, ricaner devant quelqu'un en difficulté. Si, si, tout ça.
Il y a aussi les dinos. Des braves bébêtes qui se font écraser et/ou bouffer par d'autres bébêtes plus grosses qu'elles, qui se font emprisonner pour être vendues comme armes (question crédibilité, c'est affligeant). Vendues par des méchants à d'autres méchants. Mais bon, tout va bien, les méchants (enfin, les plus méchants) se font eux aussi bouffer et/ou écraser, etc. Si ça pouvait être comme ça dans la vraie vie, ce serait formidable. Vous imaginez, Trump, Dassault, Weinstein, écrasés ou bouffés par des dinos ? Oui mais la vraie vie, c'est pas du cinéma. Là, question cinéma, c'est une recette éprouvée, avec un scénario sur-pompé sur les épisodes précédents, des personnages sans intérêt, des effets spéciaux pharaoniques (comme si les dinos ne suffisaient pas, on a rajouté une éruption volcanique assez formidable : elle se calme dès que les personnages ont besoin d'échanger un peu plus que les traditionnels ahhh, cours, attention derrière et autres argh d'usage) et beaucoup de bruit sauf quand un dino est dans un endroit sombre et que des humains tentent de se cacher. Si vous venez dans le cinéma pour dormir un peu, ce sont à peu près les seuls moments où il y a un peu de calme, profitez-en bien. Le décor dans la deuxième partie innove légèrement, une sorte de manoir avec petite fille intégrée (c'est à peu près tout ce qu'a pu apporter le réalisateur), mais ça n'est pas vraiment exploité.
Bref, tout cela est parfaitement dispensable, mais parfois, on a besoin de poser son cerveau fatigué à l'entrée d'un cinéma. Pour une fin de mois de juin explosée, il y avait peut-être mieux, mais ceci a fait l'affaire.

Pas encore de commentaires pour ce film

 

Envoyez votre commentaire