Le sujet a déjà été
traité de multiples fois : la révélation d’un
personnage en apparence modeste, avec l’aide d’un mentor,
mi-père, mi-amoureux. C’est le contexte qui pouvait sembler
original : le jeu d’échecs n’a pas été
si souvent montré au cinéma. Malheureusement, malgré
le jeu intéressant de Kevin Kline et Sandrine Bonnaire (que
l’on a vue tout de même bien plus inspirée), l’ensemble
s’apparente à un mauvais téléfilm, accumulant
les clichés, balisé par un scénario d’une
linéarité paresseuse, sans passion (c’est le comble,
pour un film dont c’est le principal enjeu), sans surprises,
sans vibrations.
Mademoiselle Bonnaire, que j’adore, à quand un vrai film
avec un vrai réalisateur ?