Je suis heureux que ma mère
soit vivante

Claude Miller, Nathan Miller

L'histoire

Entre 7 et 20 ans, Thomas a recherché Julie, sa mère biologique. A l'insu de ses parents adoptifs, il va retrouver cette femme qui l'a abandonné à 5 ans et commencer auprès d'elle une "double vie".

Avec

Vincent Rottiers, Sophie Cattani, Christine Citti, Yves Verhoeven

Sorti

le 30 septembre 2009

La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Aime (ou déteste) ta mère

 

C’est le type même de film qu’on aimerait aimer, avec son sujet mi-social, mi-sentimental, et qui peut laisser augurer de belles échappées vers un onirisme léger, un récit entremêlant diverses époques, mais sans lourdeurs, passant de l’une à l’autre avec douceur, sans tentative d’explication, juste le désir de raconter une relation familiale ambiguë, en donnant quelques pistes pour que le spectateur ne se sente pas perdu et qu’il puisse reconstituer de lui-même l’histoire de ce fils qui aimait et détestait sa mère…
Mais le traitement cinématographique trahit les ambitions : pour quelques très jolis moments entre la mère et son fils lorsque ce dernier n’a que cinq ans, il y a de nombreuses scènes convenues, sèches et filmées sans imagination, montrant platement des retrouvailles, certes sans relief, mais où l’on aurait pu instiller un peu plus de sentiments, d’autant plus que les deux acteurs principaux, Vincent Rottiers et Sophie Cattani, ont un charme unique, une présence quasi animale.
Bien sûr, si l’on n’est pas au courant du fait divers à l’origine du film, on ne peut qu’être surpris par ce qui arrive entre la mère et son fils, mais cette surprise vient aussi du fait que l’ambiguïté n’est pas si bien montrée que cela. Et finalement, l’émotion qui devrait dominer est pulvérisée par les faits.
La double réalisation, père et fils, a sans doute empêché l’un et l’autre de se lâcher, de donner du caractère à l’ensemble.

 

 

 

 

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