Jérico, le vol infini des jours

Catalina Mesa

L'histoire

À Jericó, village de la région d’Antioquia en Colombie, des femmes d’âges et de conditions sociales différentes évoquent les joies et les peines de leur existence. Leurs histoires se dévoilent l’une après l’autre, ainsi que leur espace intérieur, leur humour et leur sagesse.

Documentaire

Sorti

le 20 juin 2018


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Des bribes entre les assoupissements

 

Une femme raconte pourquoi ses murs sont couverts de rosaires. Elle est pétulante, et sous la graisse et les années passées, on devine qu'elle fut une belle femme. Elle garde une prestance, une certaine allure. Son récit terminé, peut-être quatre ou cinq minutes, le doute s'installe. Est-ce un prêtre qui lui a offert son premier rosaire, ou son fiancé ? Et d'ailleurs, ce fiancé, l'a-t-elle gardé ? Peut-être avais-je déjà dormi. Je dis "déjà", parce que par la suite, il ne me reste que des bribes entre les assoupissements. Des petits morceaux : Dieu, beaucoup, trop. Les amours passées, les déceptions, enfin, je crois. Une musique sautillante entre les témoignages, un peu agaçante, un peu traditionnelle mais pas tout à fait. De la couleur sur les murs. Des vieilles femmes, parfois très vieilles (102 ans, c'est bien ça, pour l'une d'elles ?), très égocentrées, comme toutes les vieilles personnes. Et au final, une pensée, un rêve, oh, mourir avant d'être vieux, ce serait tellement bien…

 

Vos commentaires pour ce film

Des portraits de femmes à Jericó, petit village colombien.
Elles sont touchantes, drôles.
Elles parlent de leur vie de femmes ; du temps qui passe, des drames et des plaisirs, des hommes (les amoureux, les pères, les oppresseurs), de l’amour, de dieu (beaucoup, …), de la mort …
Il y a beaucoup de sourires et d’ironie. Ces femmes, quand même très âgées en moyenne, s’accommodent de tout, se jouent des souvenirs, se marrent et négocient avec leur Foi
Il y a la musique, très présente et qui donne envie de danser.
Il y a une couleur incroyable et des plans fixes très graphiques sur les rues, les fenêtres, les intérieurs des maisons. C’est très beau ; presque trop parfois.
Un bon moment


Thierry D. le 26 juin 2018

 

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