J'ai toujours rêvé d'être
un gangster

Samuel Benchetrit

L'histoire

L'histoire d'un braqueur sans arme dont la victime est elle-même une braqueuse, armée. Deux kidnappeurs amateurs qui enlèvent une adolescente suicidaire. Deux chanteurs qui parlent d'un tube volé. Cinq septuagénaires qui se retrouvent pour un dernier coup...

 

Avec

Anna Mouglalis, Edouard Baer, Bouli Lanners, Serge Larivière, Jean Rochefort, Jean-Pierre Kalfon, Alain Bashung, Arno

Sorti

le 26 mars 2008

La fiche allociné

 

 

 

La critique d'al 1
A-t-il rêvé d’être un réalisateur ?

Soit donc quatre histoires, parfaitement improbables, avec pour lien ténu un décor purement fantasmatique, une cafétéria de bord de nationale, comme on n’en voit qu’au cinéma. Il faut accepter l’artifice du dispositif, quasi-théâtral, pour entrer dans l’univers de ces personnages, qui ont finalement pas mal de choses à dire sur la solitude, la misère sociale, la mélancolie, le mépris de soi-même, la vieillesse et autres réjouissants sujets de comédie… Car le film verse très souvent dans la dérision pure, sans jamais (ou presque) se prendre au sérieux, ni pencher vers le sentimentalisme. Il reste toujours sur ses objectifs de départ, faire sourire et même déclencher l’hilarité, en se basant sur des dialogues surprenants, parfois génialement percutants, mais parfois aussi trop faciles, perdant leur pertinence pour le plaisir d’un bon mot.
Le film se révèle réjouissant ponctuellement, mais un peu limité dans son ensemble. Le manque de rythme, quelques effets de mode inutiles, une tendance un peu trop marquée de vouloir montrer sa créativité sans y apporter de sens, font pencher cette réalisation dans la catégorie des films d’auteurs potaches.

 

 

 

 

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