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Chapitre 1, une scène copiée
du film de Sergio Léone, lent et sadique, il était une fois
dans l’ouest, puis c’est la démesure, humour, action,
suspens,
Très original, fort bien joué surtout le rôle du méchant.
Dominique P. le 29 août 2009
Surpris par l'humour qui contraste
avec la fermeté des actes, des actes sans pitiés avec l'objectivité
d'un travail bien fait du côté d'un Nazi très bien
interprété et charismatique, puis le contraste qui se caractérise
en deux catégories, la première la vengeance des victimes,
meurtrie en silence. La deuxième, la vengeance sans pitié
avec cependant l'objectivité d'un massacre bien fait pour dérouter
les Nazis et les terroriser, mais toujours cet humour si inattendu.
Dans ce film, aussi
bizarrement que cela puisse paraître, la haine est prise par l'humour
qui prend le dessus sans affaiblir la véracité de cette
guerre.
Pierre L. 22 septembre 2009
La critique était unanime : télérama,
le ciné d'al1 et mes 4 ados. J'allais voir un film génial.
On peut violer l'Histoire si on lui fait de beaux enfants, disait Alexandre
Dumas. Je ne suis déjà pas fanatique de la formule mais
quand elle porte sur la seconde guerre mondiale et l'extermination des
juifs, je pense qu'il faut la manier avec précaution. Et manifestement
la précaution n'est pas le fort de Tarantino, qui à force
de viols finit par atteindre l'abjection.
Dès la première scène, je coince : un officier SS
se pointe dans une ferme reculée française et demande au
fermier s'ils peuvent parler anglais ensemble. Le dit fermier lui répond
par l'affirmative avec un anglais que nos étudiants de licence
de langue étrangère ont bien du mal à atteindre.
Cela prêterait à rigoler si cela ne se terminait pas par
le massacre d'une famille (esthétique le massacre évidemment,
car on est tout de même chez Tarantino). A noter qu'il aura fallu
se taper cinq minutes de dialogue sur les comparaisons entre les juifs
et les rats, dialogue particulièrement déplaisant car l'officier
est un être raffiné, maniant la langue de Shakespeare avec
suavité, et n'a rien avoir avec un Hitler ou un Goebbels éructant.
Et nous arrivons à notre premier dérapage majeur : une jeune
femme réussit à se sauver. Et pourquoi réussit elle
à se sauver ? Parce qu'elle ne reste pas dans la cave à
se terrer comme le reste de la famille (vous savez ceux que le nazi vient
de comparer à des rats), mais parce qu'elle sort et court très
vite et que le SS décide de lui laisser la vie sauve, admiratif
de son énergie de vie. Que nous dit Tarantino à travers
cette scène : que les juifs avaient leur chance (comme disent les
amateurs de chasse à courre en parlant du gibier), et que, au fond,
si tous les juifs avaient eu un peu plus d'énergie, beaucoup auraient
pu se sauver.
Scène suivante, c'est le recrutement d'une légion de volontaires
juifs qui reçoit pour mission de scalper des nazis (il s'agit bien
évidemment de vraiment les scalper, avec force gros plan). Et on
suit désormais une équipe de brutes sanguinaires, qui scalpe,
tue à coup de batte de base-ball, grave au couteau des croix gammées
sur le front de ceux qu'elle laisse vivant pour terroriser les survivants.
Et la nous assistons à un tour de passe-passe exécrable
: les juifs sont des bourreaux comme les autres, des sadiques sanguinaires
et massacrent de tous jeunes soldats qui ne sont pourtant au fond que
des victimes de la guerre. Faurisson is the winner !
C'est immonde. Il ne s'agit même pas de renvoyer dos à dos
bourreaux et victimes. Il s'agit de montrer que les victimes peuvent être
pires que leur bourreaux et se délecter à tuer, scalper,
massacrer à coup de batte de base-ball, graver....
Et après, il reste deux heures à se taper avec notamment
l'histoire d'un soldat allemand, dont le régime a fait un héros
(il avait abattu plus de 300 ennemis) et qui a su rester malgré
cela très humain, car à un moment en regardant le film que
l'on a tiré de ses exploits, il met la tête entre ses mains
pour indiquer que c'est dur pour lui de revoir cela...Le nombre d'heures
de cours d'histoire va être réduit à la rentrée
pour une bonne partie des élèves. On peut se demander si
de toutes façons ce n'est pas déjà trop tard...
Philippe L, le 20 janvier 2009
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