Infiltration

Dover Kosashvili

L'histoire

Ils ont dix-huit ans et sont les nouvelles recrues de l’armée israélienne, ils arrivent des quartiers riches de Jérusalem, des bidonvilles ou des kibboutzim. Malgré les grands écarts sociaux ou ethniques, et les inégalités physiques ou intellectuelles, ils vont vivre une expérience qui va bouleverser leur vie.

Avec

Guy Adler, Oz Zehavi, Michael Aloni, Dalia Beger, Or Ben-Melech, Assaf Ben-Shimon

Sorti

le 25 mai 2011

La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Absurdité militaire (redondance)

 

Infiltration, c’est le mot. Le drame s’infiltre dans la comédie, à moins que ça ne soit le contraire. Les histoires personnelles des différents personnages s’infiltrent aussi dans le récit principal, celui d’une armée pas exactement comme les autres, composée d’appelés venant de milieux tellement disparates que ce mélange pourrait être représentatif de la société israélienne… sauf qu’ici, pas de femmes dans cette troupe de jeunes hommes qui apprennent, souvent contre leur gré, à manier des armes, à marcher au pas, à obéir à des ordres absurdes, à se confronter aux humiliations. Ils sont là, avec leurs potentiels physiques inégaux (ce qui amène quelques situations qui frôlent le burlesque), leurs motivations à multiples degrés, subissant une période de "classes" obligatoires avec effarement ou indignation ou bien encore avec un détachement salutaire, et même pour certains un enthousiasme certain.
Le film a de la peine à prendre forme, le récit s’apparente au début à une succession de séquences qui présentent les personnages tout en entrant de plain-pied dans les rapports de force qui se créent entre eux. Cela peut engendrer quelques confusions dans l’esprit du spectateur et si celui-ci n’est pas bien attentif, il risque de se noyer dans un récit qui ne ménage pas de pauses. Ensuite, lorsque les caractères sont bien cernés, on prend plus de plaisir et d’intérêt à suivre les aventures mi-comiques, mi-dramatiques de cette bande d’allumés plus ou moins réfractaires à la pensée militaire (antinomie…).
Bien sûr, on pense à "M.A.S.H." de Robert Altman, en moins spectaculaire, on pense aussi à la première partie de "Full Metal Jacket" de Kubrick, et ces deux références font un peu d’ombre à ce petit film qui ne manque pas d’originalité ou de sincérité, mais dont la mise en scène ne décolle pas vraiment.

 

 

 

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