L'Île aux chiens

Wes Anderson

L'histoire

En raison d’une épidémie de grippe canine, le maire de Megasaki ordonne la mise en quarantaine de tous les chiens de la ville, envoyés sur une île qui devient alors l’Ile aux Chiens. Le jeune Atari, 12 ans, vole un avion et se rend sur l’île pour rechercher son fidèle compagnon, Spots. Aidé par une bande de cinq chiens intrépides et attachants, il découvre une conspiration qui menace la ville.

Animation

Sorti

le 11 avril 2018


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Récit à tiroirs

 

Fourmillant de détails, de péripéties à tiroirs, de digressions farfelues, cette île aux chiens est un pur produit de l'imagination sans fin de Wes Anderson. Sans fin, débordante, tentaculaire, l'imagination. A tel point que le spectateur peut se retrouver parfois débordé, décroché, avec la nécessité de voir le film plusieurs fois pour saisir tous les sens du récit, tant les directions prises sont multiples. Prouesse technique, fable politique, comédie noire absurde, les registres sont variés, s'entrechoquent à plaisir, se chevauchent ou se répondent et l'on retrouve toute la saveur du savoir-faire du réalisateur, avec ses cadrages décadrés, ses transitions créant la surprise presque à chaque fois, ses personnages flegmatiques, la musique de Desplat… et cerise sur le gâteau, la voix de Scarlett…
Mais il y a quelque chose qui ne prend pas, peut-être par la faute d'un trop-plein de bouts d'histoires, d'une surenchère sonore, d'un trop grand recul par rapport aux thèmes développés, le spectateur ne sait plus s'il doit à tout prix suivre le fil ou bien se laisser aller. La possibilité de rester en rade et de ne jamais vraiment débarquer sur l'île n'est pas à exclure.

Vos commentaires pour ce film

Bon, j’ai pas trop aimé, je me suis même un peu ennuyée. Je me suis surprise à essayer de reconnaître les acteurs qui doublaient les chiens, juste pour passer le temps.
Dommage j’attendais plus de la part de ce réalisateur.
La seule chose qui était vraiment bien c’est la musique, excellente.


Isabelle E-C, le 15 avril 2018

 

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