L'Homme tranquille °

John Ford

L'histoire

Sean Thornton, ancien boxeur américain, est de retour dans son Irlande natale. Désireux de racheter la chaumière et le lopin de terre que ses parents possédaient, il entre en conflit avec Red Will Danaher, qui lorgne également sur le bout de terrain. La situation se complique lorsque Sean tombe amoureux de Mary Kate, la propre sœur de Danaher.


Avec

John Wayne, Maureen O'Hara, Barry Fitzgerald

Sorti

le 7 novembre 1952


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1 (décembre 2025)

Ringard et poussiéreux

 

John Ford, John Wayne, un western ? Que nenni, c'est l'histoire d'un retour dans son pays d'origine pour un boxeur qui n'a franchement pas du tout la tête d'un type ayant pris des coups sur un ring, et qui tombe amoureux d'une femme qui n'a pas sa langue dans sa poche, mais qui, parce que ce sont les années 50, se retrouve dans la position d'une femme soumise. Et comme le dit le titre, l'homme n'a pas envie d'aller au conflit avec le frère de la femme qu'il convoite.
C'est du (très) vieux cinéma, ringard, dépassé, devenu totalement inintéressant. Les prétendues blagues sont consternantes de bêtise, John Wayne est aussi convaincant en gars qui veut se la jouer cool qu'un renard regardant passer un lapereau, Maureen O'Hara est horripilante en indécise qui fait tout pour ne pas obtenir ce qu'elle désire. Et surtout, c'est long, répétitif, redondant, explicatif, ennuyeux, décoratif comme une publicité d'un autre âge pour l'Irlande et sa jolie campagne. A remiser au musée des œuvres ayant de la poussière incrustée jusqu'aux tréfonds.
Un seul plan à garder : la scène du premier baiser, que l'on voit dans E.T. Mais c'est (vaguement) drôle uniquement parce que la scène a été utilisée dans le film de Spielberg comme un archétype un peu ridicule du romantisme au cinéma.

 

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