L’histoire de l’amour

Histoire de l'amour… vaste programme ! Mais cette appellation n'est qu'un livre, élément clé du récit, qui fait la liaison entre deux époques, deux histoires, l'une contemporaine, l'autre débute pendant la deuxième guerre mondiale. Et comment dire, n'est pas Iñárritu qui veut. L'aspect complexe du récit, volontairement entremêlé, multipliant les relations entre les personnages, finit par perdre l'intérêt du spectateur qui peut se demander… mais cette femme, là, est-ce la fille du gars que l'on voit au début ou bien juste la copine de son ami, ou alors une émanation d'un rêve d'un autre âge, issue d'une époque indéterminée ? L'amour la mort la vie, tout y passe dans ce tourbillon qui se veut romantique et spectaculaire, cela devrait donc créer son lot d'émotions, la larme devrait couler… et rien, pas un frisson, juste des froncements de sourcils exprimant l'effort pour saisir les tenants et les aboutissants de l'histoire de ce manuscrit traversant les âges. Les acteurs ne sont pas en cause, ils semblent défendre leurs personnages avec force, c'est sans doute le montage ou la structure du récit qui sont à l'origine de cet échec.